Les supporters de l’OM comptent les jours jusqu’au départ annoncé de Vincent Labrune. Ce dernier devrait être démis de ses fonctions de Président le 21 juillet prochain, c’est en tout cas ce qu’il a révélé il y a quelques jours à La Provence.
Conspué par l’ensemble des supporters olympiens, l’Orléanais aura été nettement moins malmené par une grande majorité de la presse durant son mandant. Pourtant, jouant encore une fois la victime, ce dernier trouve encore le moyen d’ironiser sur son départ et son traitement médiatique : « Ça vous manquera de ne plus pouvoir vous acharner sur moi, » lache-t-il ainsi à La Provence.
Une presse pourtant plutôt bien clémente
Ils n’ont pourtant pas été nombreux à « s’acharner » sur lui durant son mandat, souvent bien plus prompts à venir à son secours, alors que son bilan aura été d’une atrocité absolue du début jusqu’à la fin. Mais Vincent a toujours su y faire avec les journalistes, en flattant leur égo, en les tutoyant, ou en les appelant pour discuter quelques fois pendant de longues heures, tard dans la nuit, tel un ami proche, ou un confident…
« Quand un président t’appelle par ton prénom, te tutoie et te téléphone directement pour te parler, cela te flatte forcément, et cela crée un lien. Tu as l’impression d’être un interlocuteur privilégier, et tu te sens quelque part plus important car tu deviens presque un intime du Président de l’OM… Le journaliste aura alors plutôt tendance à l’encenser sur ses actions plus ou moins positives, et sera nettement moins virulent ou critique, lorsqu’il devrait l’être, » nous confiait un ancien dirigeant du club phocéen au sujet de la proximité que Labrune entretenait avec de nombreux journalistes.
Cela aura été sa grande force d’ailleurs, ça on ne peut que le nier…
