C’est une deuxième défaite après celle de Paris, faut-il faire une croix sur la troisième place?
Vincent Labrune: « C’est une très mauvaise opération puisque c’était un match important pour le classement. On a très largement hypothéqué notre saison sur la première partie. On s’est fixé un calendrier très précis d’écart avec le podium chaque mois. On avait onze points de retard à la trêve sur le podium. On ferons un point à la fin du mois de mars pour voir quelles sont nos chances. On a quatre matches d’ici la fin du mois contre Reims, Rennes, Sochaux, et Ajaccio, on fera un point a ce moment là»
Êtes-vous déçu de le visage qu’a montré votre équipe ?
V.L. :« Je vous le confirme, c’est très décevant à tous les niveaux. Les explications vous les trouverez mieux que moi. Il y a peut être un peu de fatigue et de lassitude pour certains. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, on a vraiment fait un très mauvais match. Il doit y avoir des explications, mais je ne suis pas assez spécialiste pour vous les donner. En tout cas, il faudra une réaction bien évidemment dès vendredi prochain mais surtout sur les dix derniers matchs. Est-ce qu’on reste optimiste pour la suite ? Oui, on va rester optimiste et se battre jusqu’au bout, parce qu’on ne peut pas faire autrement. »
En voulez-vous aux Niçois pour le non-report du match ?
V.L. : « Non, j’en veux aux Niçois parce qu’on a joué trois fois contre eux cette année et qu’ils nous ont battus trois fois. Je dois reconnaître que pour un club comme le nôtre ce n’est pas glorieux. Le décalage du match, c’est anecdotique et ce n’est pas de leur fait. A l’origine il y a eu une décision ubuesque de la programmer 48 heures après une semaine internationale. Je n’ai même pas envie de prendre de fausses excuses ou de faux prétextes.
On a un effectif, des joueurs et des ambitions qui doivent nous permettre de faire le nécessaire pour au moins essayer d’arracher un résultat, ce que l’on n’a pas fait ce soir. Donc, On est déçus, c’est une très mauvaise opération mais on ne baisse surtout pas les bras. Je vous donne rendez-vous après les quatre prochains matches. Je pense qu’on peut encore jouer quelque chose. Je le pense sincèrement, parce que sinon je ne prendrais pas le risque de vous le dire. »
Allez-vous parler aux joueurs ?
V.L. : « Je leur parle tous les jours, donc je ne vais pas le faire plus maintenant, ça ne sert à rien. A un moment donné, c’est à eux de montrer qu’ils sont à l’OM. Quand ils sont dos au mur, ils ont de bonnes réactions. Ils n’étaient peut-être pas assez dos au mur alors qu’ils ont a perdu au Parc dimanche. José et son staff vont les voir demain, on leur parlera tranquillement, comme d’habitude. Mais ce sont de grands garçons etc ils savent ce qu’ils ont à faire. On a un challenge qui est essentiel à jouer. Ce n’est même plus pour le podium que l’on joue, c’est pour le statut du club. Je le dis pour la 300e fois, on a un effectif cette année pour être sur le podium. On n’y sera peut-être pas, mais on a un statut. On doit se battre jusqu’au bout pour finir le plus haut possible. On fera les comptes à la fin »