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OM : La dernière semaine des Louis-Dreyfus au club….

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le

La date de finalisation du rachat est tombée hier. Si l’AFP jette un petit trouble avec la date du 18 Octobre, L’Équipe, Le Monde et tous les autres s’accordent pour le 17 Octobre. 

 

Nous sommes dans tous les cas entré dans la dernière semaine des Louis-Dreyfus en tant qu’actionnaire majoritaire du club. 

 

 



 

 

 

Cela allait faire vingt ans que la holding Eric Soccer présidait aux destinées du club autrefois le plus populaire de France. A deux mois près…

Feu Robert Louis-Dreyfus était en effet devenu président du seul club français vainqueur de la Ligue des Champions, le 14 Décembre 1996. Sa famille quittera presque complétement les locaux dans 6 ou 7 jours max, le 17 ou 18 Octobre 2016. Vingt ans qui ne s’effaceront pas si facilement.

 

Tout d’abord car il restera les 5% du caprice de Kyril mais aussi les débris d’une ère suisse qui n’avait que trop duré pour beaucoup.

 

 

79M€ de pertes constatées assurément… 

 

Après tout, cela faisait aussi presque quinze ans qu’ils avaient arrêté de renforcer économiquement l’équipe. Se contentant désormais de combler les trous comptables béants amenés par leurs gestions désastreuses.

 

 

Vincent Labrune fut le dernier symbole d’une délégation du pouvoir qui a presque tout le temps fait fausse route. A l’été 2014, il y a encore fallu faire un abandon de créance de 20 millions, le club n’étant pas en mesure de rembourser ce prêt de la famille propriétaire.

 

 

La faute à une qualification en Ligue des Champions qui se goupille mal la saison d’avant mais aussi à un projet Dortmund aussi bien mené que le fut celui du Bayern du Sud en ouverture de règne LD.

 

Robert Louis DREYFUS

 

 

Au final, les comptes faisaient état de 79M€ oubliés par la richissime famille dans son onéreux jouet. La plupart du temps pour colmater des trous et passer les oraux annuels de la DNCG. Pas glorieux mais pas de quoi s’apitoyer non plus étant donné leurs capacités financières et les bénéfices immatérielles (Adidas, notoriété, sponsoring) obtenus durant ce laps de temps.

 

 

Eux, à bout de souffle, nous, à bout de nerfs

 

Il faudrait continuer à les remercier pour leur saint investissement dans ce club mais celui-ci n’a jamais été conduit à des fins purement philanthropiques comme cela nous est souvent vendu.

 

De plus le « je m’en foutisme » total de la veuve Louis Dreyfus ces dernières années à l’égard d’une institution si chère aux sentiments de milliers de personne achève toute empathie que l’on pourrait avoir pour leurs pertes financières bien souvent compensées d’une manière ou d’une autre comme dit plus haut.

 

Robert Louis-Dreyfus aura par contre payé un bien lourd tribut médical qu’on ne peut que regretter tout en soulignant encore une fois que ses problèmes-ci aussi naquirent d’une délégation du pouvoir douteuse.

Courbis, Dubiton, Tapie II, Labrune…

 

 

Courbis, Dubiton, Tapie II, Ceccaldi, Marchand….

 

 

Même le feu immortel des tribunes a été bien tamisé ces dernières années résistant de moins en moins bien à l’entreprise de destruction qui se remet en mouvement dans les hautes castes du club à la première lueur d’espoir. Plusieurs fois, on y a cru, toujours on fut déçu.

 

 

Vincent Labrune aura été le maillon final d’une longue chaine de dirigeants incompétents caractéristiques de cette triste période de l’histoire olympienne qui ne laissera dans l’armoire à trophée qu’un titre de champion et quelques coupes de la Ligue.

 

 

 

 

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