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OM – Jean-Jacques Eydelie: « Je suis en paix avec moi-même »

Par Benjamin Courmes - Mis à jour le - Publié le
OM – Jean-Jacques Eydelie: « Je suis en paix avec moi-même »
Footballclubdemarseille TV

Invité avant la rencontre OM-Reims avec ses anciens partenaires pour fêter les 20 ans du sacre de l’OM en ligue des champions, Jean-Jacques Eydelie nous a confié son émotion de revenir au stade vélodrome après toute ces années, lui qui a vécu de plein fouet l’affaire OM-VA les jours qui ont suivi.

 

 

 

Ce retour à Marseille doit vous faire quelque chose, non?

Bien sur, c’est important pour moi. Je n’ai pas eu l’occasion de croiser souvent mes anciens partenaires. 20 ans, c’est très long, mais ce n’est que du bonheur d’être ici et je pense que nous allons vraiment passer un bon moment ensemble.

 

 

Vous allez refouler la pelouse du vélodrome 20 ans après cette fameuse fête le lendemain du sacre à Munich.

C’est énorme. C’était un moment qu’on a du mal à expliquer. Il y avait tellement de ferveur, de bruit et tellement de monde dans ce stade. Remettre les pieds sur ce terrain ce sera donc un moment plein d’émotion pour moi.

 

 

Qu’aviez vous en tête il y a 20 ans au moment de la préparation de cette finale contre Milan?

 On avait qu’une seule chose en tête c’était de la gagner. Nous avions une grosse sérénité que ce soit individuellement ou collectivement. On était sur de nous sur notre capacité à pouvoir gagner ce match. On avait bien sur beaucoup de respect pour Milan qui était un club fabuleux, mais nous n’avions aucune crainte, une grosse envie et aucun doutes dans nos esprits.

 

Pour certains, il y avait aussi la finale perdue de 91.

Effectivement mais ce n’était pas une revanche pour eux, c’était une consécration qui devait arriver. Et tous ensemble, même ceux qui n’étaient pas là en 91 nous l’avions abordé dans ce sens là. On s’était dit que ce n’était pas normal de l’avoir perdu en 91 et qu’il fallait concrétiser ce rêve ce 26 mais 93.

 

Quel était le plus grand moment de cette aventure?

J’ai toujours cette image dans ma tête de l’arrivée au stade de Munich avec d’un coté les Milanais en rouge et noir et de l’autre coté le peuple marseillais en blanc. Il y a aussi ce but de Basile à la 44e qui nous a donné une confiance énorme pour aller au bout. Enfin, ce que je retiens surtout, c’est le retour à Marseille avec tout ce peuple qui nous attendait, ce bruit dans le stade archi-comble. C’était une scène choquante mais dans le bon sens du terme.

 

 

Il y a ensuite eu des moments difficiles juste après ce sacre. Sont-ils complètement évacués?

Totalement, à 47 ans j’ai pris le temps. J’ai également pris mes responsabilités quant à la manière dont « je me suis soigné », on va dire. Aujourd’hui, je suis un homme complètement en paix avec lui-même. Cette histoire ancienne est complètement évacuée. Je suis passé à autre chose, je suis bien dans ma peau et je n’ai plus à revenir sur ces événements à, qui sont de toute façon malheureux.

 

 

Fêter cette anniversaire la saison ou Marseille retrouve justement la lige des champions, c’est aussi symbolique.

Oui et ça tombe très bien. Cette équipe a fait honneur à l’OM avec beaucoup de souffrance. Nous avons tous souffert que ce soit devant la télé ou au stade. C’est une année exceptionnelle car l’OM a eu très rarement la maîtrise totale de son sujet, mais a toujours obtenu des résultats. C’est une réjouissance de se dire que l’on pourra de nouveau soutenir ce club en coupe d’Europe.

 

 

Fier d’avoir été Marseillais?

Fier d’avoir été Marseillais, fiers d’être aujourd’hui à Marseille et fier d’avoir fait parti de l’histoire ce club.

 

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