Malgré l’amitié entre Pablo Longoria et Marcelino, le coach espagnol a pris la décision de quitter le club il y a quelques semaines. Après cette interview donnée à L’Equipe, Nabil Djellit voit certaines déclarations comme un désaveu envers le président.
Marcelino n’a pas supporté le climat tendu entre l’Olympique de Marseille et ses supporters. Le coach espagnol a pris la décision de quitter le club et l’a expliqué dans une interview donnée à L’Equipe ce mercredi. Pour Nabil Djellit, certaines déclarations de l’ancien entraîneur du FC Valence peuvent être interprétés comme un désaveu envers le président Longoria et ami de Marcelino.
Ces propos sont un terrible désaveu, quand ton ami de toujours, Pablo Longoria, est aux manettes du club depuis début 2021 #OM pic.twitter.com/eKcu2gFPAw
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) October 10, 2023
L’OM, ce n’est pas un club aussi grand que ce qu’il voudrait être
« Comment je me sens? Très en colère, déçu et triste. Nous avions mis tout notre enthousiasme pour développer un projet super attractif, dans un grand club. En tout cas, on pensait que c’était un grand club dans tous les sens du terme, mais ces événements déplorables démontrent que ce n’est pas un club aussi grand que ce qu’il voudrait être. Certains supporters radicaux qui veulent influer en permanence sur les événements l’empêchent d’être un grand club. J’ai fait vingt ans comme entraîneur, et presque vingt ans comme joueur professionnel auparavant, et je n’avais jamais vu cela de ma vie. Et je pense que je ne le verrai plus. En tout cas je l’espère vraiment. C’est une façon de procéder qui est très loin de ce que doit être la réalité, en 2023, dans un pays civilisé. Le football c’est de la passion, d’accord, mais il y a des limites. »