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OM : De Zerbi conservateur ? Oui et non…

Par La Redaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Roberto DE ZERBI - Photo by Icon Sport

Depuis son arrivée à la tête de l’OM, Roberto De Zerbi a imposé une gestion bien particulière de son effectif. Après une première partie de saison marquée par des essais tactiques infructueux, le coach marseillais a trouvé son schéma de prédilection après la défaite contre Auxerre (1-3, le 8 novembre). Depuis, il privilégie un 3-4-3 qui met en valeur ses cadres, limitant ainsi les changements d’un match à l’autre.

Ce choix s’est confirmé lors de la victoire à Lens (3-1, le 23 novembre), où le nouvel équilibre de l’équipe a été validé sur le terrain. Depuis cette date, De Zerbi est l’entraîneur de Ligue 1 qui modifie le moins son onze de départ, avec une moyenne de seulement 1,33 changement par match, généralement dicté par des contraintes comme des blessures ou des suspensions.

 

Le coach italien a expliqué la semaine dernière en conférence de presse : « On a trouvé ce système, le meilleur pour ce groupe », justifiait-il récemment. « Adrien Rabiot s’exprime mieux plus haut, Pierre-Emile Höjbjerg a besoin d’évoluer avec des joueurs comme Valentin Rongier ou Ismaël Bennacer à ses côtés, et Greenwood, replacé comme Rabiot en soutien de l’attaquant, défend peu dans le couloir. Plus il est proche des cages, plus il est dangereux. »

 

Les titulaires ne bougent pas !

 

Si cette stabilité peut sembler rigide, le vestiaire ne s’en plaint pas. En effet, selon l’Equipe, Mason Greenwood, malgré quelques prestations inégales, reste un élément incontournable tant l’écart avec ses concurrents est important. Jonathan Rowe, après quelques fulgurances, doit se contenter d’un rôle secondaire, tandis que Neal Maupay, arrivé pour suppléer Elye Wahi, a pu brièvement s’imposer avant d’être supplanté par Amine Gouiri, recruté cet hiver.

 

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Même avec un seul match par semaine, la frustration ne gagne pas le groupe. Maupay, par exemple, se montre toujours positif et encourage ses coéquipiers. De son côté, De Zerbi sait comment maintenir l’engagement de ses joueurs : il mise sur ses remplacements pour leur offrir du temps de jeu et montrer qu’ils restent dans ses plans. Depuis le 23 novembre, il a utilisé 26 joueurs, plus que neuf autres entraîneurs de Ligue 1, prouvant que la rotation existe, mais sous une autre forme.

 

Grosse rotation chez les remplaçants !

 

Les statistiques récentes confirment néanmoins la rigidité du système : sur les quatre derniers matchs, seuls douze joueurs ont eu le privilège de débuter, alors que toutes les autres équipes de Ligue 1 en ont aligné au moins quatorze. Dernier arrivé, Bennacer a su se faire une place aux dépens de Rongier, bien que cette évolution ait été contrainte par l’absence de l’ancien Nantais lors du déplacement à Angers (2-0, le 9 février) pour cause de maladie. Aujourd’hui, il mesure à quel point il est difficile de récupérer une place de titulaire sous De Zerbi.

 

Depuis le 23 novembre, De Zerbi a fait appel à 26 joueurs, un chiffre supérieur à neuf autres entraîneurs de Ligue 1, ce qui atténue l’idée d’une absence totale de rotation. Ces opportunités permettent aux jeunes talents d’être récompensés, évitent aux remplaçants de s’enliser dans une situation inconfortable et, surtout, les bons résultats font oublier que le groupe des titulaires est plus restreint que jamais. De Zerbi est donc conservateur concernant son onze de départ, beaucoup moins concernant les 5 changements qu’il a à sa disposition !

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