Le rachat par Frank McCourt est en voie de finalisation. L’espoir a donc de nouveau droit de cité à Marseille.
Si l’autre Franck, Passi, risque de continuer sa mission pendant encore au moins quelques mois (semaines ?), la presse laisse déjà entendre que l’américain pourrait rapidement investir (mercato hivernal) et mettre en place « ses propres hommes ».
FCM a décidé de se faire plaisir et vous propose cinq noms pour occuper le poste d’entraîneur d’un OM ambitieux. Et friqué donc.
Marcelo Bielsa, le roi de Marseille
Marcelo Bielsa – 22.03.2015 – Lens / Marseille
El Loco n’a passé que 14 mois sur le banc de l’Olympique de Marseille mais a marqué les supporters comme peu l’avaient fait avant lui. Parti sur une mésentente avec une direction qui quitte en ce moment les lieux, son retour fait rêver.
Gérard Lopez a d’ailleurs mené sa campagne (officieuse) sur ce thème. Car un retour du rosarino, c’est aussi le retour du jeu, de la passion et du feu. Le vrai, celui qui brûle aussi parfois mais vous réchauffe le cœur tout le temps.
Avec des moyens conséquents et une totale liberté sur le volet sportif, on signe tout de suite. Lui, c’est une autre histoire…
Guus Hiddink, le choix du luxe
Hiddink, c’est l’assurance du très très haut niveau ! Une connaissance accrue de tous les paramètres permettant à des athlètes de s’exprimer à leurs meilleurs niveaux. Son CV est une cave aux merveilles entre ses expériences dans des clubs monstrueux (Chelsea, Real Madrid, PSV…) et ses succès en sélection où il aura souvent crée la surprise avec panache (Russie, Corée du Sud…).
Bien sûr, le vieux loup commence à être usé à 69 ans et reste sur deux expériences mitigées entre son intérim à Chelsea et son bide avec les Pays-Bas. Cependant amener un gaillard d’un tel calibre fixerait immédiatement le sérieux du projet.
Un peu comme les qataris l’avaient fait avec Carlo Ancelotti à l’époque. Puis en règle générale, ses équipes envoient du jeu ! Inutile de préciser qu’il n’est pas gratuit.
Rudy Garcia, le choix logique
Rudi Garcia – 16.02.2014 – AS Roma / Sampdoria
Pas vraiment l’option la plus glamour. Rudy Garcia, tout le monde lui accorde les yeux fermés le statut de bon entraîneur, celui de grand entraîneur, par contre…
Pourtant, il est un homme compétent. Les clubs où il a occupé le banc ressortent toujours grandis de son passage. Certes sa fin d’histoire avec la Roma n’a pas été des plus heureuse mais il avait avant cela remis le club tout en haut du classement sur la durée.
Le LOSC était devenu champion de France sous sa férule en pratiquant le plus beau jeu de France et Le Mans n’avait pas eu à se plaindre de ses états de service.
Un bon choix pour commencer.
Michel Preud’Homme, le choix belge
Annoncé un temps du coté de Bordeaux, Preud’Homme n’est pas loin d’être le meilleur entraîneur belge en fonction. Or forcément à l’OM lorsque l’on a besoin d’un entraîneur, on regarde en Belgique, histoire oblige.
Preud’Homme c’est tout d’abord celui qui en 2008 a rapporté le titre au Standard de Liège après 25 ans de disette avant de récidiver l’année passée avec un autre géant du football belge, le FC Bruges, qui lui n’attendait ça que « depuis » 11 ans. Bref, l’ancien gardien sait gagner des titres, il en a amassé partout où il est passé.
De plus, ses équipes pratiquent un jeu chatoyant et son caractère bouillonnant sur le bord de la touche pourrait plaire au public marseillais.
Il est toujours sous contrat avec Bruges mais une belle offre pourrait facilement le déloger de son plat pays natal.
Marcelo Gallardo, le choix du futur
Marcelo Gallardo
L’ancien monégasque est encore un jeune entraîneur mais… un jeune entraîneur couronné de succès !
Voyez plutôt : depuis ses débuts il y a cinq ans en tant qu’entraîneur, il a empoché un titre de champion d’Uruguay, une copa Sudamericana (équivalent de l’EL) et une copa Libertadores (équivalent de la CL) !
C’est simple, il ne lui manque plus que le titre de champion national en Argentine avec son River Plate pour avoir fait le tour en Amérique du Sud. Le moment pour lui de venir s’essayer en Europe ?
S’il a vécu quelques mauvais moments au Vélodrome en tant que joueur, il devrait être bien accueilli en tant qu’entraineur. Car encore une fois, FCM met l’accent sur un coach qui fait pratiquer à ses équipes du beau jeu.
Avec des moyens qui se réduisent continuellement en Argentine, il a réussi à faire garder à River Plate une belle ligne conductrice ces dernières années dans le jeu tout en faisant régulièrement éclore de beaux joueurs. Pas le moindre des exploits.
Bien sur après avoir conquis le Monumental, la pression du Vélodrome ne devrait pas l’effrayer.
