« C’est un niveau international, la classe mondiale, il est monstrueux au milieu, il faut s’en rendre compte. Marseille a vraiment un joueur de classe mondiale, il l’a encore montré contre Lyon. Il va aller en équipe de France, et le le faut même… », confiait Daniel Bravo après le choc OM-OL (1-1) au sujet de Lassana Diarra.
Sobre et efficace, les autres devraient s’en inspirer
L’ancien milieu de terrain du Real a encore été au dessus du lot hier contre Toulouse. Toujours aussi propre dans ses interventions, l’international Français soulage son équipe et nettoie le jeu Marseillais souvent trop brouillon. Il voit, et sent le jeu avant les autres, colmate les brèches, ratisse les ballons et les ressorts proprement dans le sens du jeu. Certains de ses partenaires devraient d’ailleurs s’inspirer de sa sobriété.
La différence de niveau avec ses coéquipiers est tellement criante qu’elle en devient révélatrice du niveau général très moyen de cette équipe olympienne. A côté de Diarra, les Cabella, Barrada, Alessandrini, Ocampos et Nkoudou passent en effet presque pour des juniors en post formation.
« Pour l’OM, c’est un truc extraordinaire, c’est vraiment le profil de joueur qu’il fallait : un élément de très haut niveau. Il va apporter ce qu’il manquait un petit peu aux Marseillais la saison dernière », confiait Raymond Domenech au moment de son arrivée à Marseille.
Des joueurs de très haut niveau, n’en cherchez pas d’autres à Marseille, il n’y en a qu’un. C’est même l’intrus d’un effectif olympien, complètement renouvelé durant le mercato estival. Diarra est effectivement le seul « grand joueur » de cet OM, c’est flagrant, mais également anormal. On aurait ainsi tellement aimé voir un Giannelli Imbula donner la pleine mesure de son talent à ses cotés, un Dimitri Payet et un guerrier comme André Ayew.
Diarra est venu se relancer à Marseille après une saison sans jouer. Mais comment peut-on imaginer une seconde que l’OM puisse le conserver une saison supplémentaire. A 30 ans, Lass ne va pas jouer longtemps le rôle de chef des boyscouts dans une équipe sans réelle ambition, alors qu’il pourrait avoir sa place dans n’importe quelle équipe du top 10 mondial. Financièrement et sportivement cela n’aurait aucun sens.