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OM – Celestini : « Anfield c’est quelque chose, mais au Vel c’est des déglingués »

Par Benjamin Courmes - Mis à jour le - Publié le
Fabio CELESTINI - 08.07.2015 - Saint Etienne / Lausanne - Match Amical Photo : Jean Paul Thomas / Icon Sport

L’OM affrontera le club de Lausanne le mardi 12 juillet prochain à Valence en match de préparation. Le Champion de deuxième division suisse est dirigé par l’ancien Olympien Fabio Celestini que Footballclubdemarseille.fr a contacté pour évoquer son parcours de jeune entraîneur et évoquer ses meilleurs souvenirs de son passage à l’OM.

 

 

Quand ce match amical face à l’OM a-t-il été organisé ?

 

Fabio Celestini : « Il y a quelques semaines, nous cherchions un adversaire pour notre phase de préparation et on nous a proposé de jouer contre l’OM. Donc tout naturellement nous avons accepté. Nous allons jouer contre l’OM, après ce qui se passe là bas, ou savoir qui sera l’entraineur sur le banc de l’OM pour ce match, cela ne me regarde pas forcément. Il y aura un entraîneur et belle équipe en face de nous, c’est le plus important. C’est un immense plaisir de pouvoir jouer contre une équipe comme Marseille  »

 

 

Vous avez pu échanger avec Franck Passi

 

Fabio Celestini : « Je n’ai pas eu Franck. Les deux clubs ont été mis en contact par un intermédiaire. S’il reste l’entraineur de l’OM, ce sera un grand plaisir de le revoir. Je l’avais déjà vu lorsque j’avais rencontré Marcelo Bielsa, et il avait vraiment été très cordial avec moi. »

 

 

 

Racontez nous votre parcours d’entraîneur ?

 

Fabio Celestini : « J’ai commencé en 2011 avec les équipes de jeunes en entraînant toutes les catégories d’age jusqu’aux 16-18 ans dans une académie de football. J’ai toujours pensé que c’était le meilleur moyen d’apprendre le métier et surtout de savoir si cela me plaisait. Je me suis vraiment régalé pendant ces trois années. Ensuite je suis parti un an à Malaga où j’ai été l’adjoint de Bernd Schuster, puis un an en Italie en national à Terracina comme premier entraîneur. J’ai ensuite remplacé Marco Simone en Avril 2015 au FC Lausanne-Sport alors que le club était en deuxième division. C’est ma première réelle expérience en tant que numéro 1 sur un banc et nous avons fini Champion cette saison. »

 

 

 

Est-ce devenu compliqué d’entraîner la jeune génération ? Sont-il moins processionnels comme on l’entend souvent en France ? 

 

Fabio Celestini : « J’ai un groupe extrêmement jeune avec lequel nous avons aussi remporté le trophée U21 en Suisse. Je n’ai eu aucun problème, bien au contraire, ils m’ont vraiment surpris. Après, peut être que la jeune génération suisse est différente de celle en France, ça je n’en sais rien… En tout cas, je me suis vraiment régalé avec eux. »

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Michel

 

 

 

« Il faut vraiment apprendre de Bielsa« 

Selon-vous, pourquoi Michel, qui a été votre coach à Getafe, n’a-t-il pas réussi à l’OM ?

 

Fabio Celestini « C’est quand même une histoire qui a commencé de manière un peu difficile puisque Bielsa est parti dès la première journée de championnat. Donc il n’arrive pas dans les meilleurs conditions. Et puis à l’OM quand on n’a pas les résultats, tout devient beaucoup plus compliqué. La mayonnaise n’a pas pris, mais il y a tellement de facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte que c’est difficile de dire pourquoi ça n’a pas marché. Maintenant, ce que je peux dire c’est que je l’ai eu pendant un peu plus d’un an et je me suis vraiment régalé avec lui, nous avions atteint le meilleur classement de l’histoire de Getafe en allant chercher une place européenne. Dans le groupe cela avait été fantastique avec lui. Après c’est vrai qu’entraîner Getafe et entraîner l’OM ce n’est pas pareil, mais s’il avait eu son groupe dès le départ en réalisant le recrutement, il aurait pu avoir ses joueurs dans l’équipe et faire certainement beaucoup mieux. »

 

 

 

Vous avez rencontré Marcelo Bielsa à Marseille, c’est un coach qui vous inspire ?

 

Fabio Celestini : « Oui, c’est quelqu’un que l’on doit forcément étudier, on doit tous apprendre de lui de sa manière de vivre et de concevoir le football ainsi que le métier d’entraîneur. Pour l’avoir rencontré et suivi depuis de nombreuses années, déjà lorsque j’étais joueur, c’est absolument fantastique ce qu’il fait. On peut aimer ou ne pas aimer certaines choses, mais ça vaut vraiment la peine de pouvoir passer un petit moment avec lui. Il aime le football offensif  et ne le conçoit pas d’une autre manière. Il faut vraiment apprendre de lui, il a sa philosophie de jeu dans les tripes et c’est comme ça qu’il arrive à la transmettre aux joueurs »

 

 

 

Entraîner l’OM un jour c’est un objectif ?

 

Fabio Celestini : « Oui clairement, mais il faut beaucoup d’expérience pour pouvoir entraîner un club comme Marseille qui est l’un des grands clubs européens. Je gravis les échelons petit à petit, j’ai encore beaucoup de choses à appendre, mais c’est vrai qu’un jour j’aimerai vraiment entraîner l’Olympique de Marseille. J’ai joué une finale de la Coupe de l’UEFA avec l’OM en tant que joueur, j’aimerai pouvoir pourquoi pas la gagner avec Marseille en tant qu’entraineur.  »

 

« Un Drogba exceptionnel et une ambiance de fou »

 


Que retenez vous quoi de votre passage à l’OM ?

 

Fabio Celestini : « Que de supers souvenirs, j’ai passé deux ans fantastiques.  Les résultats on été bons. On finit troisième la première année et ensuite on fait cette épopée en Coupe d’Europe avec cette finale de l’UEFA. On avait éliminé des clubs comme Newcastle, Liverpool et l’Inter . On a fait un parcours vraiment magnifique avec un Drogba exceptionnel et une ambiance de fou. Cela a été malheureusement  gâché par cette finale qui a été tuée par le penalty et l’expulsion de Fabien (Barthez). Je me suis régalé dans ce groupe de joueurs. Je suis vraiment attaché à l’OM, c’est un club qui vous marque à jamais.

 

 

 

L’ambiance au Vélodrome cette année-là vous a marqué ?

 

Fabio Celestini : « Ça oui vraiment, Stéphane Henchoz qui était à Liverpool m’avait dit « tu vas voir ça va secouer à Anfield Road », et je lui ai répondu : « tu verra ce que ça va être au vélodrome, tu me dira ce que tu en penses… ». A la fin du match il est venu me dire : « Anfield c’est quelque chose, mais ici c’est vraiment une bande de déglingués ». Le vélodrome en ébullition, il y a vraiment très peu de stades où l’on peut vivre des ambiances comme à Marseille. »

 

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