Alors que l’Olympique de Marseille traverse une période délicate marquée par des résultats irréguliers, Florent Gautreau a pris la parole dans l’émission After Foot sur RMC Sport pour appeler à la patience et à la continuité autour du projet mené par Roberto De Zerbi. Le journaliste a tenu à rappeler que les débuts d’un projet ambitieux demandent du temps, y compris dans un club aussi exposé que l’OM.
Florent Gautreau a établi un parallèle entre la situation marseillaise et celle de Luis Enrique au Paris Saint-Germain, également critiqué pour ses choix tactiques en début de saison. Il a insisté sur l’importance d’accepter une phase de transition nécessaire à la construction d’une équipe compétitive sur le long terme. « Tu as un moment de construction. Ou même parfois des impasses, mais ça fait partie des allers-retours que tu dois faire quand tu es dans une phase de construction », a-t-il déclaré.
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Une comparaison avec Luis Enrique au PSG
Pour @FlorentGautreau, même si Marseille ne se qualifie pas pour la prochaine Ligue des Champions, il faut laisser du temps à De Zerbi et son staff :
“Il faut être prêt à éventuellement se planter sur une saison pour ensuite connaître le succès.” pic.twitter.com/fTwEnYenER
— After Foot RMC (@AfterRMC) April 23, 2025
Selon lui, les décisions de De Zerbi, bien que parfois sujettes à controverse, s’inscrivent dans une logique de fond qui nécessite du temps pour produire ses effets. Interrogé sur le manque de temps généralement accordé aux entraîneurs à Marseille, Gautreau a défendu une approche cohérente avec les discours tenus en interne. « Si tu veux de la stabilité, si ton projet ou ta stratégie, si tu crois à ce que dit Longoria, puisqu’il le répète, ‘je veux un projet stable’, dans ce cas-là, faites-le mais faites-le vraiment », a-t-il lancé.
Un appel à la cohérence stratégique
Pour le journaliste, il est essentiel d’assumer les risques liés à cette stratégie de stabilité. « Si tu n’es pas prêt à éventuellement te planter parce que cette équipe est encore un peu imparfaite, dans ce cas-là, oublie ta stratégie de stabilité », a-t-il conclu.
En somme, Florent Gautreau appelle à laisser le temps à De Zerbi de poser les bases de son projet, même si cela implique des résultats en dents de scie à court terme. Un message de patience dans un environnement où l’exigence de résultats immédiats reste la norme.
