Depuis plusieurs semaines, les conférences de presse de Marcelo Bielsa se font dans une atmosphère plus tendue. Le technicien argentin ne cache pas son énervement, son franc parlé fait le reste. Après sa défense à trois, la fatigue supposée des joueurs, le cas Doria, cette semaine c’est de thème de l’accès aux entraînements pour la presse qui a créé la polémique. Marcelo Bielsa est passionné par le football et commence à accumuler une grande expérience de tout ce qu’il l’entoure. Il n’est donc pas dupe concernant le travail des médias…
Bielsa : « La vérité c’est que vous (les journalistes) ne vous intéressez pas au contenu des entraînements »
El Loco a expliqué qu’il n’était pas contre l’accès au public mais que les journalistes étaient surtout là pour chercher les petits conflits, alors qu’il avait besoin de se confronter à ses joueurs pour les faire progresser. Une explication claire, nette et précise d’El Loco : « A Bilbao, mon précédent club, il n’y a jamais eu d’entrainement fermé au public. Cela décrit ma position en la matière. Mais j’aimerais aussi que vous compreniez que vous recevez l’information de manière suffisante lors des conférence de presse pour interpréter ce qui se fait durant les entraînements. La vérité c’est que vous ne vous intéressez pas au contenu des entraînements, vous cherchez seulement le début d’un possible conflit pour pouvoir ensuite l’amplifier, le contenu de l’entrainement de vous intéresse pas. Cela fait 30 ans que je suis en contact avec les médias, je sais comment cela fonctionne ! Dans un entrainement, il y a toujours des petites altercations entre les joueurs et le staff technique. Si vous observez cela, on ne pourra pas parler normalement car cela neutralisera nos échanges. Quand des joueurs font des efforts physiques à 200 pulsations par minute, c’est inévitable qu’il y ait des petits conflits mais c’est indispensable.» Marcelo Bielsa est un entraîneur expérimenté, intelligent et franc. Même si cela peut heurter car c’est une vision extrême, il faut reconnaître que le technicien argentin a souvent raison…
