L’Olympique de Marseille a subi sa première défaite de la saison à domicile ce dimanche face à Monaco (1-4). Une véritable gifle qui fait suite à celle du mois de Novembre à Louis II (4-0).
Il faudra vite s’en remettre car on affrontera pas l’ASM tous les week end. Il y a des choses à garder surtout de la première mi-temps après ce fut la catastrophe généralisée. Les Notes de FCM.
LES JOUEURS
Y.Pelé : 3/10
Peut on parler d’humiliation lorsque l’on se fait lober sur sa ligne et que l’on mesure 1m96 ? À vous d’en juger… Il repart du Stade Vélodrome avec quatre buts dans la musette sur lesquels il ne peut pas grand chose mais il aura passé le plus clair de son temps scotché incrédule sur sa ligne. Quelques arrêts qui n’auront pas pesé lourd face à sa rigidité et ses relances ratés. A très clairement affiché ses limites.
H.Sakaï : 4/10
Le japonais aura beaucoup apporté offensivement mais se sera constamment fait déborder défensivement. Il ne pouvait tout simplement pas réussir à contenir deux joueurs seul et continuer à attaquer en même temps. Il est perdu sur le premier but et laisse trop d’espace à Lemar qui a tout le temps d’ajuster son lob. Pas catastrophique mais tout de même dans le dur.
R.Fanni : 2/10
Le martégal a vécu un véritable calvaire long de 90 minutes. Incapable de colmater les multiples brèches crées par les mouvements monégasques, il a en plus de ça raté ses interceptions. À l’image de l’action du second but monégasque où le ballon lui passe sous le pied ouvrant le chemin du but à Falcao. Le colombien et son physique de papy lui aura d’ailleurs causé bien des misères. Aucun impact physique ni de leadership dans la direction de sa défense avec des interventions ratées pour couronner le tout. Vivement le match suivant.
Rolando : 3/10
C’est pas beaucoup plus glorieux du coté du portugais. Face à des Germain et Silva mobiles et prompts à éviter le duel plutôt qu’à se faire bouger par le colosse du Cabo Verde, il a bu la tasse. Son but justifie finalement ce point supplémentaire par rapport à son collègue de misère de l’axe. Il aura touché des ballons dans la surface adverse à défaut de réussir à le faire dans la sienne.
K.Rekik : 2/10
Romain Alessandrini avait été le sacrifié expiatoire des sévices offensives des monégasques à l’aller, Rekik fut celui du retour. Noter néanmoins que le néerlandais avait lui aussi perdu sa place après le match de Louis II mais sa prestation avait été quelque peu camouflée par le symbole numéro 11. Cette fois-ci, il a tout pris tout seul. Bernardo Silva lui a encore tout fait bien secondé par Alioune Touré qui se sera joint à la séance de torture. Effacé comme un vulgaire plot sur le quatrième but et incapable de stopper le centre sur le troisième. Il était bien trop occupé défensivement pour tenter quoi que ce soit offensivement.
W.Vainqueur : 4,5/10
Il a semblé faire un bon match dans ses récupérations et ses remontées de balle pourtant son placement en situation défensive a parfois laissé à désirer. Toujours en retard et jamais au duel sur les contre attaques rouges et blancs.
Avec les rentrées fréquentes dans l’axe de Lemar et Silva plus les décrochages de Germain, sa zone était l’une des plus occupée territorialement. Il s’est battu mais la mission était trop ardu. Avec moins de trou et du soutien à la récupération, son impact aurait été tout autre.
M.Lopez : 5/10
Les dirigeants monégasques ont du se dire que, lui, n’aurait pas dépareiller au milieu de leurs petits bolides de luxe. « Super Minot » a été très actif, proposant beaucoup de solutions comme à son habitude tout en restant très propre techniquement. Passeur décisif sur le but marseillais, il s’en tire avec le titre honorifique de moins mauvais olympien.
AF. Zambo-Anguissa : 3,5/10
Les incessants mouvement monégasques l’ont chamboulé. Il a eu du mal à se situer et s’est souvent fait éliminer sur une passe.
Sa prestation a convoqué le fantôme de son naufrage face à l’OL en début de saison. Déboussolé, sa technique en a également souffert. Il n’a pas réussi grand chose si ce n’est quelques bonnes remontées de balle.
F.Thauvin : 3,5/10
Une bonne première mi-temps mais une seconde passée à vouloir faire la différence individuellement. Il faut alors dire que le mouvement autour de lui se faisait rare mais il a trop forcé ses dribbles. Avant le repos, il était dans tous les bons coups notamment grâce aux combinaisons avec Sakaï sur son coté. Défensivement, il aura par contre laissé beaucoup trop de libertés à Sidibé qui en aura bien profité. Un match à oublier.
R.Cabella : 2,5/10
« Cadré, pas cadré, que ça rentre ou que ce soit contré, je frappe, dans n’importe quelle situation, ça me permet d’avancer » disait-il ce matin dans l’Équipe en interview. Enfin, si tu avais marqué sur cette première frappe à la 5è minute, ça aurait aussi permis à toute l’équipe d’avancer. À 0-2, il a une seconde grosse opportunité qui passe de peu à coté. Se satisfaire de frapper n’est pas suffisant, on attend toujours de lui qu’il soit décisif sur la durée.
Au rayon positif, on notera avec satisfaction qu’il a lâché son ballon avec plus de spontanéité qu’à l’habitude. Au rayon négatif, il aura mal maîtrisé A.Touré défensivement.
Il est peut être sur le chemin mais n’y est pas encore.
B.Gomis : 3/10
Un match difficile où il aura touché peu de ballon en situation favorable. Il peut tout de même marronner sur ce hors-jeu sifflé injustement contre lui alors qu’il avait trompé Subasic. À la 39ème, il est encore signalé hors-jeu de justesse alors qu’il était en bonne position. Comme d’habitude avec Clément Turpin, le doute ne bénéficie pas à l’OM.
Autrement, il aura été très brouillon techniquement et finalement inutile dans la surface face à Glik.
LE COACH
Rudi Garcia : 4/10
Le coach olympien avait décidé de jouer offensif, ça n’a pas payé.
En cause des cotés mal contrôlés et un milieu de terrain trop souvent effacé en une seule passe à la perte de la balle. La première mi-temps a tout de même offert de bons moments et on ne peut s’empêcher de penser qu’avec un pendant à Sakaï à gauche, le constat aurait pu être différent à la mi-temps.
Mais voilà, dame chance (ou monsieur Turpin) en aura décidé autrement et face à Monaco, une fois que la balance commence à pencher dans leur sens, il devient impossible d’inverser la tendance.