Après cette nouvelle défaite face à Nice, Michel se cache encore derrière la prestation de ses joueurs. Le coach espagnol n’arrive pas à imprimer un style de jeu à l’OM. La promesse d’un football offensif avancé par Vincent Labrune et l’ancien entraîneur de la réserve du Real est déjà oubliée. L’OM de Michel est inconsistant, individualiste et attentiste.
Michel n’arrive pas à imposer un projet de jeu et charge ses joueurs
Après cette nouvelle défaite à domicile, Michel a expliqué que ses joueurs n’applique pas le plan de jeu : « On n’a pas mis en application ce que l’on avait prévu… Je le répète à mes joueurs en permanence, il faut jouer en équipe et pas n’importe comment. On a vu que lors des 4 derniers matches on a joué ensemble et on a gagné. Dans la souffrance mais en travaillant dans le collectif. Quand on joue de façon individualiste, personne ne peut résoudre les problèmes. » Les joueurs ont évidemment leur part de responsabilité, leur niveau technique et leur égoïsme est criant depuis plusieurs semaines, mais le technicien espagnol n’impose aucun style. Même si la direction olympienne a trop chamboulé l’effectif durant l’été, l’équipe devrait proposer des prestations d’un tout autre niveau.
Dugarry : « Je cherche la patte Michel »
Après le match, Christophe Dugarry a fait la même analyse sur Canal+ : « C’est très laborieux, je veux bien qu’il y ait des absents mais moi je vois une bouille de football. Les joueurs sont en manque de repère, l’équipe était compétitive pour fournir un football un peu mieux en terme de qualité. Ils ont réussi à gagner à Nantes alors qu’ils ont été nuls, face à Nice aussi. Il n’y a aucune combinaison entre les attaquants, aucune complémentarité, chaque fois qu’il y en a un qui touche le ballon il n’essaye de dribbler 3 joueurs ou de frapper directement. Il n’y a pas de combinaisons sur les côtés, les latéraux montent mais ils ne sont pas dans une bonne position pour centrer, ils balancent une espèce de ballon n’importe comment au milieu de la surface en se disant qu’il va peut-être tomber sur la tête d’un partenaire. Je cherche la patte Michel, surtout à domicile ou ils doivent faire du jeu, montrer de la créativité, montrer des automatismes, et là ils ont énormément de mal. »
Comment ne pas évoquer Marcelo Bielsa ? Même si la direction ne veut plus entendre parler de son ancienne tête de gondole, la nostalgie est bien présente au Stade Vélodrome. Au-delà du niveau individuel des joueurs de la saison dernière, c’est surtout l‘idée collective, le projet de jeu offensif et le pressing qui ravissaient les supporters. Une ambition qui semble déjà bien lointaine…