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Mercato : Gomis révèle ce qui était différent à l’OM

Par La rédaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Clinton NJIE and Bafetimbi GOMIS during the Ligue 1 match between Olympique de Marseille and FC Nantes at Stade Velodrome on September 25, 2016 in Marseille, France. (Photo by Mathieu Valro/Icon Sport )

Interrogé par le journal L’Equipe, Bafe’ Gomis s’est exprimé sur plusieurs sujets et notamment ce qui a été marquant pour lui dans son passage à l’OM. 

L’OM, c’est un club différent, on le sait. Depuis plusieurs années maintenant, les attaquants se suivent et se ressemblent et ne réussissent pas à convaincre les supporters. Hormis Aubameyang et Sanchez, il faut remonter jusqu’à Gomis pour retrouver un buteur digne de ce nom. Le principal intéressé explique dans un entretien à L’Equipe ce qui a penché dans la balance.

 

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« L’OM, c’est la saison la plus prolifique (21 buts en 34 matches toutes compétitions confondues), où je me suis le plus épanoui, explique l’ancien international français auprès de L’Equipe. Pour moi, le fait d’avoir pu redresser l’OM à ce moment-là, ma contribution dans la gestion du groupe et du vestiaire, ça vaut un titre. Le club était dans une situation de transition et on l’a remis sur la route de l’Europe pour qu’il atteigne la finale de la Ligue Europa dès la saison suivante. Ils ont eu un autre projet avec le « grand attaquant »… Mais je ne garde que du positif de l’OM. Marseille a été une très belle vitrine pour me relancer. (…) Mon premier but en L1 avec Saint-Étienne à Strasbourg (1-0, le 29 octobre 2005) a été mon plus beau souvenir. Il m’a montré que mon travail payait, que c’était possible avec les sacrifices. Le premier te lance, te met en confiance. Après, j’ai le regret d’avoir vraiment compris, plus tard, trop tard, qu’il fallait aussi mettre un cadre autour de toi. Mais il fallait que jeunesse se fasse ! L’OM (2016-2017) a été un déclic pour ça. J’ai senti que j’allais être important à Marseille, avec cette pression de l’atmosphère et en étant enfin le fer de lance de l’attaque. Je n’avais jamais été l’attaquant numéro 1 à Lyon, entre Lisandro (Lopez) puis Alexandre Lacazette. Je n’avais jamais été non plus capitaine à l’OL. À l’OM, on m’a donné d’autres responsabilités et le brassard. Un attaquant a besoin de cette confiance, de se sentir important, aimé et au centre du projet. La relation d’un attaquant-buteur avec son entraîneur, son président et les supporters doit être différente d’un autre joueur. J’ai eu tout ça à Marseille. »

 

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