On les adore ces soirées. Il fait bon, le Stade est plein, se faire enc… la LFP qui a suspendu les Fanas, on travaille pas le lendemain, en tout cas pas mal d’entre nous. Tu peux commencer l’avant-match bien avant, je suis arrivé chez l’ami Sourigna qui habite juste à côté du stade et il m’a saoulé à la bière, Mourad Aerts est arrivé en retard et du coup on a pas rejoint le cercle de l’apéro du rond-point du Prado autour de Médéric Gasquet-Cyrus mais ce n’est que partie remise, et l’ambiance était bon enfant, à part ces putains de pétards du FC Parvis.
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Nous avons vécu une première mi-temps tranquille, les olympiens ouvrant la marque juste avant la venue du 1er quart d’heure par un joueur, Rongier guère habitué à endosser le rôle du buteur au point que nous en plaisantions immédiatement au stade ou sur les canapés. Gigot avait trouvé un relais avec Clauss qui l’envoyait côté droit dans la profondeur, l’Avignonnais centrait pour Rongier et bim, au fond.
Le jeu n’était pas totalement déséquilibré, les olympiens se montraient souvent à l’offensive mais en terme d’opportunités les toulousains n’étaient pas aussi timorés que ce que le score à la mi-temps pouvait laisser croire, car juste avant la pause, le 2 toulousain voulait bien faire en donnant le ballon de la tête à son gardien mis il connaissait un problème de dosage et de direction qui l’amenait à le lober. 2-0. Le break était fait en toute logique, l’OM ayant tout fait pour se mettre constamment dans le sens de la marche avec un Payet à la baguette qui savait se présenter disponible dans les intervalles, changer l’orientation du jeu par des transversales impeccables et qui cherchait à combiner avec Sanchez, sans succès, mais la relation est à peaufiner et pourrait faire mal.
La 2e mi-temps reprenant sur les chapeaux de roue avec deux bijoux de Kolasinac et Payet aux 51e et 62e. Kolasinac se permettait un petit geste technique plein de sang-froid et de maitrise pour enrhumer un défenseur avant de glisser la balle au fond. Quant à Payet, après un contrôle dans la surface, il ouvrait son pied droit pour trouver la lucarne.
On ne peut pas dire que les toulousains étaient particulièrement mauvais. Ils trouvaient des solutions pour approcher les cages de Pau Lopez, mais ils s’avéraient maladroits dans les moments décisifs. Ils se procuraient même un pénalty leur permettant de réduire le score. Mais les olympiens se montraient sérieux à la récupération. Rongier excellent, bien aidé par Gueye, veillait au grain. Sanchez ne laissait pas sa part au chien au pressing et derrière on restait d’une vigilance qui ne laissait guère d’espoir aux joueurs du Capitole.
À la 79e, Dieng qui venait d’entrer en jeu obtenait un pénalty à son tour. Ünder se chargeait de la transformation, inscrivant ainsi le 5e but olympien.
On se remettait à peine du dernier but que Tavares (sans doute motivé par l’excellente prestation de Kolasinac qu’il avait remplacé, contrôlait de la poitrine un excellent centre de Clauss et reprenait de volée derrière sous la barre pour le 6e but de l’OM. Le Vélodrome était aux anges et il y avait de quoi.
À l’exception d’Ünder, un peu en-dessous de ses partenaires, rentrants compris, tout le monde s’est arraché, ce qui laisse des espoirs pour la suite, même si on ne rencontrera pas toujours une équipe loin d’être au point sur le plan défensif, mais il leur manquait des joueurs et ceci explique aussi cela, ils eurent en tout cas le mérite de ne jamais fermer le jeu.
L’OM a envoyé un message sérieux à ses concurrents mais nous savons tous que la vérité d’un soir n’est jamais, ou trop rarement celle du lendemain. Les olympiens remontent sur le podium en attendant mieux.
C’était une belle soirée de football. Nous sommes tristes néanmoins en raison de la disparition du roi Pelé qui l’aurait sans doute appréciée.
Rendez-vous lundi, en espérant que l’OM continue sa remontée.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert