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L’OM est-il à un tournant ?

Par Antonin Vian - Mis à jour le - Publié le
L’OM est-il à un tournant ?
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Il est des phrases qu’on dit pour se rassurer, pour ne pas laisser trop de place au doute : « St Etienne n’est pas un tournant, il reste encore trop de matches à jouerl’important c’est de ne pas perdre le contact avec le groupe de têteOn ne se préoccupe pas de ce que font nos adversairesles comptent se feront à la fin… », le tout conclut par l’inamovible « on va continuer à travailler… »

 

Allez, soyons honnêtes quand arrivent ces phrases-là, ça ne sent pas  forcément très bon.

 

Et si au contraire, ce St Étienne OM était un tournant, moins à cause de son résultat somme toute très honorable que de ses conséquences ? Comme OM Reims – on sent rend compte à présent – était déjà l’amorce d’un tournant. Faute de n’avoir su saisir l’occasion de reprendre la tête du championnat, la semaine dernière, faute de n’avoir pas réussi dimanche à garder le résultat  à Geoffroy-Guichard, l’OM se retrouve désormais derrière le PSG. Et ce pour la première fois de la saison. Anecdotique ? Pas tant que cela, si l’on se souvient que l’OM flotte dans son maillot taille patron depuis le 9 janvier 2015, le jour où Lyon lui a ravi la première place.

 

 

Accepter la hiérarchie ?

 

Tous ses sacrifices consentis, le sur-régime assumé depuis plusieurs mois ne valait-il la peine que pour bousculer un temps l’ordre établi ? L’OM, ses joueurs, son entraineur, ses supporters même, doivent-ils désormais se résoudre à rentrer dans le rang ?

Alors oui l’OM est bien à un tournant de sa saison et l’avenir dépendra des réponses que seront capable d’apporter les principaux acteurs.

A commencer par les joueurs dont tout le monde attend qu’ils sachent mettre de côté les ego, les rancœurs, les intérêts particuliers. C’est d’abord la solidarité qui a fait la force du jeu olympien dans la première partie de saison. Bien négocier ce nouveau –dernier ?- tournant, c’est recommencer à faire les efforts pour les autres, retrouver cet élan qui a offert aux supporters l’un des plus beaux jeux pratiqué depuis longtemps au Vélodrome. C’est aussi apprendre à gérer une fin de match et se rappeler qu’un match de foot ne se joue pas en 80 minutes…

 

 

Bielsa doit de nouveau surprendre

 

Et puisqu’il se plait à assumer les défaites de son équipe, Marcelo Bielsa a lui aussi beaucoup de réponses à apporter pour bien négocier le tournant.

On a bien compris que l’homme n’aime pas beaucoup le changement. Au point que le jeu de l’OM ne surprend plus personne et chaque adversaire dispose désormais de sa recette pour contrer la théorie du « professor ».

Or, ses changements contre Reims et à St-Etienne se sont avérés payants. Et par deux fois ils ont bien failli être décisifs, à quelques minutes près.

A chaque fois, le replacement d’Ayew dans l’axe devant Imbula, a correspondu avec un meilleur rendement offensif de l’équipe. L’entrée de Batshuayi a singulièrement désorienté la défense stéphanoise, Et même si pour l’instant le joueur n’est pas capable de nous offrir des garanties en matière de régularité, il a gagné le droit d’être revu d’entrée de jeu.

Le onze qui a fini la rencontre ressemblait par bien des égards à l’équipe du début de saison par son envie, sa solidarité, sa maitrise collective sur le jeu.

Cette équipe-là  avec cet esprit-là a les moyens de relancer la machine. Dès vendredi, face à Caen, ironie du sort, la dernière équipe que l’OM ait battue à l’extérieur.


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