L’Olympique de Marseille concède une nouvelle défaite à Rennes (3-2) à l’occasion de la 6e journée de Ligue 1. Comme à Nice, Marseille s’est fait renverser en fin de match après avoir mené au score. Que ce soit dans le jeu, ou comptablement ça devient grave ! L’OM reste 15e du championnat avec seulement 5 petits points en six matchs.
Le Match :
Avec un triste bilan de cinq points en cinq matchs, l’OM était déjà en état d’urgence à Rennes. Comme Annoncé, Passi réalise quelques changements avec notamment les titularisations de Machach, Njie et Cabella. Privé de ballons, les olympien sont rapidement sous pression. Pressé par les rennais, Marseille ne parvient pas ressortir le ballon de son camp. Passé le premier quart d’heure, le match s’équilibre. Les olympiens enchaînent toutefois les erreurs techniques et les passes approximatives. Avec un tel déchet, il est strictement impossible de se procurer la moindre occasion de but, ni même de s’approcher de la surface de réparation adverse.
Pour sa première titularisation Njie a d’abord été invisible pendant une demi-heure, puis très maladroit sur les quelques ballons à négocier. Invisible, l’énorme boulette d’Hubocan ne la sera pas, notamment pour Giovanni Sio. L’international Slovaque offre en effet une passe décisive à l’attaquant de Rennes en ratant complètement sa tête en retrait pour Pelé. Sio trompe ce dernier en le lobant (1-0, 42′).
L’OM ne va toutefois pas avoir le temps de trop cogiter. Monsieur Ruddy Buquet offre dans la foulée un penalty à Marseille, suite à une faute de Benjamin André sur Florian Thauvin dans la surface rennaise. Gomis transforme et égalise d’une frappe croisée du droit (1-1, 44′). Côté Marseillais cette première période aura été d’un niveau technique catastrophique.
Dès l’entame de la seconde période Rennes est proche de reprendre l’avantage, mais Sio touche le poteau de Pelé (46′).
Passi choisit étonnamment de remplacer Thauvin, l’un des meilleurs sur le terrain, par Sarr, alors que Cabella aura livré une prestation désastreuse. Après l’expulsion de Machach (65′), l’OM va donc finir la rencontre à dix. Les olympiens vont ainsi subir assauts rennais à répétition et vont logiquement craquer dans les dernières minutes. Passi décide de faire passer Sarr au poste de latéral droit, incompréhensible. Auteur d’un tacle grotesque Hubocan va d’abord offrir un penalty aux bretons. Un penalty que Grosicki va transformer (2-2, 85′). Dans la foulée, c’est Adrien Hunou qui va crucifier l’Olympique de Marseille (3-2, 88′).
Comme à Nice, les olympiens auront craqué en fin de rencontre. Le scénario est peut être cruel, mais le résultat n’en demeure pas moins logique tant, Marseille aura été une nouvelle fois médiocre sur l’ensemble de la rencontre, a l’image du coaching incompréhensible de Franck Passi. Le coach pourra toujours affirmer en conférence de presse que son équipe progresse et que les journalistes sont trop sévères, les résultats et le jeu proposé ne confirment pas ses déclarations…
Le Joueur : Hubocan
Le défenseur Slovaque a littéralement tué son équipe à lui tout seul. Une tête en retrait mal ajustée en première période qui se transforme en passe décisive pour Sio, puis une faute grotesque dans les dernières minutes du match offrant le pénalty de l’égalisation. Un match catastrophique qui risque de laisser des traces pour Hubocan.