L’Olympique de Marseille s’est imposé dans la souffrance face à Troyes (2-1) au stade Vélodrome grâce à des buts de Nicolas N’Koulou et André-Pierre Gignac. Les marseillais réalise ainsi une bonne opération au classement en retrouvant la troisième place à trois points de Lyon et cinq points du PSG.
Les hommes d’Elie Baup ont pourtant encore connu les pires difficultés pour arracher cette victoire aux forceps dans les dix dernières minutes après avoir été menés au score contre le cours du jeu. L’entraineur Olympien avait aligné la même équipe que lors des deux confrontations face au PSG à un changement prêt: Jordan Ayew remplaçait Foued Kadir coté droit. Mais les problèmes d’efficacité de l’OM sont encore apparus au grand jour durant cette rencontre. Le jeu marseillais reste toujours autant stéréotypé avec énormément de déchet dans les trente derniers mètres. Tour à tour, Jordan Ayew et Gignac ont manqué l’immanquable devant but et les frappes cadrées de Valbuena n’inquiétaient pas Thuram.
Le festival de centres et de corners gaspillés, tout ça dans un rythme trop rarement élevé, laissait alors penser que l’OM ne parviendrait jamais à marquer. Si Troyes se montrait guère dangereux, hormis lorsqu’il passait dans le dos de Morel, Marseille a alors frôlé la correctionnelle lorsque, lancé le long de la touche côté gauche, Marcos récupèrait le ballon dans les pieds Nkoulou, qui se laisse tombé pour jouer la faute, et s’en allait fusiller Mandanda dans le petit filet opposé (70′, 1-0)
Elie Baup lançait alors Sougou à la place de Barton. Un choix payant, puisque l’attaquant sénégalais va se montrer décisif . C’est lui qui va être a l’origine des deux buts marseillais. en perforant à deux reprises coté droit pour servir d’abords Nkoulou (81′, 1-1) puis Gignac (83′, 2-1) dans de très bonnes dispositions pour conclure.
Marseille a su réagir a temps pour forcer le résultat dans les dernières minutes, preuve que les olympiens n’ont pas lâché mentalement pour le sprint final. De bon augure avant le déplacement à Gerland dimanche prochain.