L’OM prend une correction au Stade Vélodrome, une défaite 5-2. Après un début de match catastrophique, les hommes de Michel ont laissé croire à une possible remontée, cela n’a pas duré longtemps. L’OM touche le fond et creuse encore…
Comme annoncé, l’entame de la rencontre a donc lieu dans un stade aux trois-quart vide, l’ensemble des groupes de supporters ayant décidé de boycotter les 15 premières minutes du match.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il en faudra à peine quatorze pour voire Rennes mener (0-3) face à des olympiens complètement à la rue. C’est d’abord Yoann Gourcuff qui ouvre la marque (4′), puis Diagne qui double la mise en trompant Mandanda d’une tête décroisée (0-2, 6′), avant que Dembélé ne plonge le vélodrome dans le chaos le plus total d’une frappe croisée de 18 mètres (0-3, 14′). Un scénario terrible pour des olympiens complètement tétanisés et tout juste spectateur de leur naufrage.
Alors que le Vélodrome s’embrase avec des chants incendiaires à l’encontre du président de l’OM, Vincent Labrune, et que les CRS sont obligés d’intervenir aux pieds du virage nord suite à des échauffourées, les olympiens trouvent étonnamment les ressources pour réduire le score. Mais la frappe pleine lucarne de Thauvin (1-3, 20′) ne changera pas l’atmosphère de la rencontre. Le but de l’ancien Bastiais est même copieusement sifflé par les supporters marseillais ulcérés de voir leur équipe se faire une nouvelle fois ridiculiser à domicile.
Et pourtant, cette réduction du score semble avoir redonné quelques espoirs aux hommes de Michel qui sont même proches du deuxième but suite à une frappe de Michy Batshuayi repoussée du pied par Costil (36′). C’est une énorme bronca qui accompagnera les olympiens au vestiaire.
Des ressources, les hommes de Michel en ont visiblement plus qu’il n’y parait. Ainsi, dès l’entame de la seconde période, suite à un corner de Thauvin, Costil intervient au second poteau et relâche le ballon. A l’affût, Rollando se jette pour inscrire le deuxième but marseillais (2-3, 53′).
Mais, alors que le suspens semble relancé, l’OM va une nouvelle fois se faire surprendre par une frappe lointaine de Gourcuff mal négociée par Mandanda (2-4, 59′). Dja Djédjé attentiste laisse frapper l’ancien lyonnais, le portier olympien se déchire… le match est bouclé. Mandanda se refait sur une frappe enveloppée de Giovanni Sio (64′). Sur le corner, Cabella sauve sur sa ligne la volée du pied droit de Fallou Diagne.
Michel fait entrer Alessandrini et Sarr, mais c’est bien Rennes qui s’offre un 5e but, Sio bien servi par Dembélé, qui s’amuse, trompe Mandanda 2-5 (77′). L’OM prend une fessé à domicile, Dembélé sort sous l’ovation du Vélodrome. 78′ Michel lance Diaby dans ce contexte compliqué… L’OM pousse sans conviction et c’est Rennes qui est à deux doigts de s’offrir un sixième but sur un contre de Boga qui déstabilise toute la défense avant de voir sa frappe frôler le poteau d’un Mandanda battu (80′).
Rennes maîtrise bien la fin de match, l’OM est désorganisé et affiche toujours son incapacité à jouer et à défendre en équipe. Le mal est profond, très profond… Les supporters insultent le président, le coup de sifflet final est donné sous une incroyable bronca…