Après avoir enchainé trois victoires consécutives en championnat et un solide match nul face à Arsenal en Ligue des Champions, l’OM avait l’opportunité sur les trois matches de la semaine de complètement se relancer et de se guérir définitivement d’un début de saison complètement raté. Au lieu de ça, les deux défaites face aux Héraultais et aux Grecs auront fait replonger le club en plein cauchemard. Si l’on rajoute à ça le clash entre Didier Decshamps et Gignac, le club se trouve aujourd’hui au bord de la crise de nerf.
Le manque d’implication et d’engagement pour une rencontre de l’importance de celle face l’Olympiakos – un simple match nul aurait qualifié les Olympiens pour les 8e de final de la C1 – aura laissé des traces auprès des supporters, avec qui le fossé ne cesse de se creuser au fil des matches d’une qualité de plus en plus médiocre. Les amoureux de l’OM ne reconnaissent plus leur club, désertent le stade vélodrome où l’on assiste match après match à un spectacle de plus en plus pitoyable, offert par des multimillionnaire qui n’ont même pas la décence de se battre sur le terrain, à défaut de faire du spectacle.
S’il a toujours était évident que cet OM-là est dépourvu de talents et incapable d’offrir un semblant de spectacle, on ne demande a avoir que le minimum syndicale: un esprit de guerrier, se battre comme un charognard, ne rien lâcher, jamais, pour l’ honneur de ce maillot et d’une ville dont l’histoire est piétinée à chacune de leur de leur prestation.
La décontraction affiché par Mbia, tout sourire au lendemain de la défaite face aux Grecques, est révélatrice d’une équipe complètement déconnecté de la réalité qui n’en a rien à foutre. Que dire de l’altercation de Gignac avec Deschamps. Voilà un joueur qui ne met pas un pieds devant l’autre depuis deux ans, mauvais comme un cochon, et qui ose insulter son entraineur publiquement parce qu’il n’est pas titulaire après avoir réalisé cinq bonnes minutes en six mois. Quand on est un imposteur qui vole 320 000 Euros par mois à son club, la moindre des choses s’est de s’écraser, de bosser et de fermer sa gueule. A travers Deschamps c’est tous les supporters Marseillais que Gignac insulte.
Face au Paris Saint Germain, un match qui décidera de la suite de la saison de l’OM, il y aura beaucoup à se faire pardonner. Tout le monde attend une état d’esprit irréprochable, des guerriers prêt à en découdre sur le terrain, à marcher sur cette équipe de pseudo starlettes parisiennes dont le niveau est largement surcoté par les médias spécialisés. A défaut d’être de véritables footballeurs, soyez des hommes…
Score: |
1-0 |
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Buteurs: |
Rémy |
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