Michel a beau lister les excuses, la jeunesse de son groupe, l’effectif renouvelé l’été dernier et le grand nombre actuel de blessés, le coach espagnol ne répond jamais sur la question du manque de jeu collectif. L’ancien joueur du Real a beau souligner que Rémy Cabella est une absence importante, le jeu de l’OM n’a jamais été flamboyant cette saison. En attendant de voir un jeu de passe digne de ce nom, les supporters marseillais sont au moins en droit d’attendre une équipe qui bouscule ses adversaires…
Michel : « Je ne suis pas Harry Potter »
Michel utilise les sarcasmes, le coach espagnol semble irrité par les critiques à son encontre : « Peut-être que ceux qui me critiquent ont de bonnes idées et seraient capables de les mettre en pratique. Peut-être qu’ils seraient capables de choisir entre 13 joueurs, dont 2 malades. Ce que je ne cherche pas ce sont des excuses. Je fais mon travail du mieux possible, mais je ne suis pas Harry Potter. Avec tout mon respect, à tous ceux qui nous critiquent, je leur dirai deux choses : de venir faire le travail ici. Ils auront un grand avantage, c’est que je ne les critiquerai pas. Enfin, je leur donnerai la possibilité de faire venir le meilleur coach du monde ici. Peut-être que le résultat ne serait pas le même ! »
Un état d’esprit plus conquérant ?
Au-delà de l’animation offensive sans structure et des blessés, l’OM montre un visage attentiste lors des derniers matches. Le bloc équipe est de plus en plus bas et le pressing faible voire inexistant. La perte de confiance est souvent mise en avant pour justifier le niveau de jeu actuel, le coach espagnol doit insuffler un sentiment de révolte à ses troupes. Les joueurs olympiens doivent se faire mal sur le terrain, se battre sur chaque ballon, des ingrédients de base qui ne sont pas toujours présents cette saison. L’OM a encore une petite chance de se rapprocher des places européennes, la L1 permet de vite remonter, mais pour cela, l’état d’esprit devra être plus conquérant…