Suite au départ de Marcelo Bielsa et surtout au mercato estival de l’OM, il était bien difficile d’imaginer quel serait l’objectif du club cette saison. Au début du mois d’Août, le président Vincent Labrune affichait déjà un peu de retenu : « C’est difficile de définir un objectif parce que le classement final dépend aussi de la concurrence, et, au 1er août, à un mois de la fin du mercato, c’est compliqué d’évaluer les forces en présence. Maintenant, l’objectif, c’est de terminer dans les cinq premiers, d’abord, parce qu’on a fini quatrième la saison dernière et, ensuite, parce qu’on a quand même perdu de nombreux joueurs. »
Michel : « Si l’équipe de l’an dernier ne l’a pas atteint, comment l’exiger de nous »
Depuis l’OM a bien du mal a décoller, l’équipe ne gagne plus au Vélodrome et sauve les apparences par de belles performances à l’extérieur. Le club phocéen est 8e au classement avec 6 points de retard sur le podium. L’objectif de jouer la prochaine Ligue des Champions devrait être la priorité du club, mais ce n’est pas le cas. Dans cette énième année de transition, le podium est un rêve selon Michel. Ce dernier l’a confié au journal le Figaro : « Qui a dit que l’objectif c’était le podium ? C’est notre rêve, pas notre objectif. Si l’équipe de l’an dernier ne l’a pas atteint, comment l’exiger de nous avec moins de joueurs et un plus petit budget ? » Un discours bien différent de celui qu’il tenait en septembre dernier (Voir ci-dessus).
Michel : « C’est plus facile de critiquer que d’entraîner »
Michel est sur la défensive. Le coach espagnol est justement critiqué concernant le niveau de jeu et le manque d’ambitions offensives sur certains matches de son équipe, mais il n’est pas protégé par son président médiatiquement. De plus le mercato n’avance pas alors que l’équipe a besoin de renforts. Michel attaque les journalistes : « J’accepte toutes les critiques du monde, mais à côté de la critique, j’aime l’analyse. Mais je n’accepte pas le manque de respect ni d’éducation. Avec tout ce qui se dit sur moi et sur nous, pas une seule fois je n’ai manqué de respect, jamais. Et puis c’est plus facile de critiquer que d’entraîner, comme on dit en Espagne: ‘On voit bien le taureau depuis les gradins’ ». Michel n’est pas dans une situation facile, l’effectif est plus faible offensivement et plusieurs joueurs sont blessés. Mais le coach marseillais a bien du mal à mettre en place l’animation collective de son équipe.