Les absences de Marcelo Bielsa et Leonardo Jardim parmi les quatre nominés au titre de meilleur entraîneur met une nouvelle fois en exergue le corporatisme ridule du foot français. Pierre Repellini, vice-président de l’UNECATEF (le syndicat des entraîneurs), s’est expliqué sur RMCsport.fr. « Pourquoi c’est du « foutage de gueule » ?, lance-t-il. On estime que Blanc, Fournier, Galtier, avec l’effectif qu’il a, et Gouvernnec à Guingamp, n’ont pas le droit d’être dans les quatre ? On ne veut pas des étrangers ? Il y a deux ans, Ancelotti était premier (à égalité avec Christophe Galtier, ndlr) ! (…) Sur les 45 entraîneurs (ceux de L1 et de L2, plus ceux ayant été licenciés au cours de la saison, ndlr), 43 ont répondu. C’est important ! Ce n’est pas moi qui décide, ce sont les entraîneurs qui sont en poste. »