La Ligue de football professionnel (LFP) traverse une période de turbulence avec son principal diffuseur, DAZN. Ce dernier, détenteur des droits de Ligue 1 pour la période 2024-2029, n’a versé que 35 millions d’euros sur les 70 millions dus en février, plaçant le solde sur un compte bloqué à la City Bank de Londres. Un départ de DAZN est envisagé en fin de saison, mais une clause va tout compliquer !
Ce manquement financier a conduit les deux parties devant le tribunal des activités commerciales de Paris, qui doit rendre son verdict ce vendredi. La LFP, réagissant fermement, a fait saisir les avoirs de DAZN en France, marquant un nouvel épisode dans cette crise.
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Un Plan B Compromis ?
Lors du dernier collège de Ligue 1, Arnaud Rouger, directeur général de la LFP, a qualifié la situation de « mortifère », soulignant l’urgence d’une alternative à DAZN. Toutefois, selon l’Equipe une clause empêche toute discussion avec d’autres diffuseurs avant décembre 2025, moment où les parties peuvent renégocier le contrat. Cette restriction freine toute solution immédiate, malgré les inquiétudes croissantes des présidents de clubs. À ce jour, DAZN ne compte qu’environ 500 000 abonnés, bien loin de l’objectif de 1,5 million d’abonnés fixé pour décembre 2025. Cette situation pourrait précipiter une rupture dès juin 2026.
INFO L’ÉQUIPE. Dans le contrat qui la lie à DAZN, son diffuseur principal, la LFP ne peut pas commencer à chercher de solutions de rechange avant décembre 2025, sous peine d’être attaquée de nouveau par son partenaire. https://t.co/NJDiFoAtNA pic.twitter.com/27FyIiRlPt
— L’ÉQUIPE (@lequipe) February 23, 2025
Al-Khelaïfi Joue l’Apaisement
Le débat a été houleux entre Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, et Waldemar Kita, propriétaire du FC Nantes. Face aux tensions, Nasser Al-Khelaïfi, patron du PSG et de beIN Media Group, a tenté d’apaiser les discussions.
L’immobilisme autour d’une solution alternative s’explique par la crainte de DAZN, qui pourrait utiliser la moindre négociation avec un concurrent comme argument pour suspendre ses paiements. Un risque majeur pour le football français, toujours en quête de stabilité.