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Lens – OM : La FFF s’explique sur le but annulé des Lensois

Par La rédaction FCM - Publié le - Mis à jour le
L'arbitrage est remis en cause après OM-Monaco.

Malgré la faute flagrante de Fulgini sur Bilal Nadir, les Lensois ont pesté contre l’arbitrage et le but refusé pour le 2-2. La fédération s’explique. 

 

Lors de la dernière journée de Ligue 1, le but du RC Lens a été refusé pour une faute au début de l’action de Fulgini sur Bilal Nadir. Les Lensois ont pesté contre cette décision puisqu’ils ont pris le but du 3-1 sur le coup-franc de Pierre-Emile Hojbjerg. La FFF s’explique sur la décision prise.

 

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« La charge du joueur n°11 lensois (Angelo Fulgini, ndlr), commise délibérément et avec imprudence au début d’une phase offensive se concluant par un but marqué, empêche le joueur n°26 marseillais (Bilal Nadir, ndlr) de jouer normalement le ballon. Elle constitue ainsi une faute au sens des Lois du jeu. Conformément au protocole de mise en œuvre de l’assistance vidéo à l’arbitrage, l’arbitre doit ici « visionner l’action jusqu’au début de la phase offensive ayant mené au but et (…) la récupération de balle à l’origine du début de cette phase de jeu ». L’arbitre vidéo a donc justement alerté l’arbitre avant la reprise du jeu et invité celui-ci à un visionnage en bord de terrain. Le but a ainsi logiquement été refusé et le jeu a correctement repris par un coup franc direct venant sanctionner la faute initiale », a publié la FFF ce mardi. 

 

Lens – OM : La vision étonnante de Grégory Schneider sur l’arbitrage du match !

 

L’incident en question de ce match Lens – OM concerne une action où Fulgini, joueur lensois, pousse Nadir avec ses deux bras. Grégory Schneider estime que l’arbitre avait le droit de ne pas siffler cette faute. Selon lui, l’arbitre a fait preuve d’une interprétation trop subjective du règlement, en qualifiant l’incident de « gris très foncé » et en laissant la VAR statuer.

 

Le journaliste Schneider s’interroge sur la notion d’« erreur manifeste » reste floue et sujette à débat. Le journaliste déplore la confusion créée par la VAR, qui, au lieu de clarifier les situations, semble introduire davantage d’ambiguïté dans l’arbitrage des matchs. « Appliqué à la situation de samedi, le règlement est ainsi limpide. But lensois et deux partout. Alors même que le consensus aurait plutôt donné faute à Nadir et à l’OM : même si Fulgini met l’épaule (ce qui est autorisé) et que le milieu de l’OM plonge ostensiblement, le joueur lensois le pousse des deux bras. On est donc sur du gris très foncé, mais l’arbitre a dit blanc (je ne siffle pas) plutôt que noir (je siffle) et il se trouve que cela relevait de sa responsabilité puisqu’on est dans son champ d’interprétation. Ce qui renvoie à la notion d’«erreur manifeste» au cœur du règlement, une notion finalement aussi obscure que les racines du monothéisme. »

 

Même si Fulgini met l’épaule (ce qui est autorisé) et que le milieu de l’OM plonge ostensiblement

 

Malgré cette controverse, l’OM a conservé sa victoire et solidifié sa position sur le podium. Si les Lensois ont affiché leur mécontentement après la rencontre, la faute de Fulgini est flagrante. L’arbitre aurait pu s’éviter une polémique en la sifflant directement. Schneider ne manque jamais une occasion de tacler les Marseillais à tort ou à raison…

 

En fin de compte, cette situation rappelle que la VAR, censée garantir une plus grande précision dans l’arbitrage, peut également générer confusion et frustration. La quête d’une justice claire et impartiale dans le football reste plus complexe que jamais.

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