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Le « onze » improbable de l’OM des Louis-Dreyfus

Par Mourad Aerts - Mis à jour le - Publié le


 

 

 

 

Le 11 improbable

 

 

 

 

 

 

 

« Mais qu’est-ce que vous foutez là, les gars ? » Voilà la première question que l’on se pose lorsque l’on repense aux onze joueurs cités plus haut à l’Olympique de Marseille. À n’en pas douter, certains d’entre eux ont du se la poser également cette question.

 

 

La Défense

 

Elinton Andrade dans les bois, forcément. Et dire qu’il a été jusqu’à jouer un quart de finale de Ligue des Champions ! Numéro deux de Mandanda tout d’abord, il était passé numéro 3 lorsque DD s’était rendu compte que le brésilien n’avait pas le niveau pour concurrencer son capitaine. Mais ce brave Elinton a eu le bon gout de repasser juste devant Bracigliano avant ce fameux quart de finale. Oui, le nouveau no 2 était en fait encore plus nul que le no3. Une gentille anomalie.

 

On continue avec Lamine Diatta qui a en effet porté les couleurs de l’Olympique de Marseille en 1999. Enfin, à l’entraînement, hein ? Quinze jours et puis s’en va, devinez qui était l’entraîneur de l’OM à l’époque ?

 

Dans l’axe, on retrouve le toujours cassé Julien Rodriguezqui, à défaut de ballons, réussit à gratter presque trois ans de contrat (de fin 2008 à fin 2011) au club en ne prenant part à aucune rencontre. Bel exploit.

 

 

À ses cotés, un autre créateur d’exploit : Stefano Torrisi. De la seconde fournée de recrues de l’ère Tapie II, qui se disait qu’en son temps « les meilleurs défenseurs c’étaient les italiens. » Donc nanard en a pris un, un peu au hasard. Manque de pot, celui ci ne jouera que deux matches, deux défaites, six buts encaissés à la clé dont un qu’il marquera lui-même d’une superbe tête. Une légende.

Djimi TRAORE

Là, il cherche la balle à ses pieds

 

 

Pour compléter le back four, un vainqueur de la Ligue des Champions… Hé oui, il fut un temps où Djimi Traoré était un bon joueur de foot. Le problème c’est que lorsqu’il arrive à l’OM, cette époque est révolue depuis un bon moment. Arrivé gratuitement, il avait alors plutôt un niveau de MLS que de L1. Pas un hasard si dans la foulée de sa pige olympienne, c’est aux USA qu’il s’envole pour terminer tranquillement sa carrière. Pré-retraité.

 

 

Le Milieu

 

 

Leyti Ndiaye aura été sous  contrat avec l’Olympique de Marseille durant neuf longues années ! Entrecoupés de quelque prêts à Ajaccio ou Strasbourg mais revenant toujours à  la maison mère. On l’oubliait avant de s’exclamer soudainement à l’entraînement « Hé mais c’est Leyti Ndiaye, là-bas ? » Un meuble de la Commanderie. Enfin un meuble bien ébréché quand même. Et plus décoratif qu’utile aussi (16 matches, 1 but en neuf ans !).

 

Thomas DERUDA

En train de repérer sa prochaine victime

 

À ses cotés, le fils à papa Thomas Deruda. Un papa aux nerfs fragiles lorsque l’on parle de la carrière de son fils (« Je crois que si j’étais à côté José, je crois que je fais une connerie« ) mais qui lui aura quand même permit de faire une petite carrière professionnelle malgré un talent tout limité. Son fils rendit un bel hommage au style de son papounet pour son premier match en pro avec une expulsion après seulement dix petites minutes.

 

Les « ailes »

 

Vous ne volerez pas loin avec ces ailes-ci. Andrés Mendoza dit « le condor » dit l’arnaque du siècle. Prêté un an mais ne fera que six mois, enfin « six mois »… Onze matches plutôt et un but pour la fameuse coupe Intertoto remportée en 2005. On y a cru un temps puis vite compris que le joueur n’avait pas le niveau. Surtout qu’il n’était pas toujours présent à la Commanderie. Joueur fantôme.

 

salim-arrache

Comme JuL, José se basait avant tout sur le « sang »

 

 

Salim Arrache avait pour lui sa fameuse marseillitude. L’un des critères de recrutement préférée de José, le roi du marché olympien pendant longtemps. Un joueur tout juste honnête pour la Ligue 1 qui avait vu sa carrière déjà bien entravée par des blessures à répétitions mais que José fera quand même signer. Quelques matches insipides, des prêts et une résiliation au bout de deux ans.

 

 

L’attaque

 

Les meilleures saisons de la carrière de Matt Moussilou furent celles qu’il passa au LOSC. Pourtant, prononcez son nom à n’importe quel fan lillois de l’époque et il explosera gentillement de rire. Nous, à l’OM, on l’a eu lorsqu’il était déjà sur le déclin. Six mois, quatre matches et retour à Nice qui heureusement ne nous l’avait que prêté. Une recrue made in José et Pape.

 

Mais on ne pouvait que terminer ce onze avec le chef d’œuvre de Rolland : Arthur Moses. Acheté 12 millions de francs (une belle somme pour l’époque) pour pouvoir renforcer la CFA mais surtout les comptes en banque de l’entraîneur. Son transfert s’est d’ailleurs fait via un montage financier des plus transparents entre trois clubs, le tout en transitant par le Liechtenstein. Ben quoi ? Il restera trois saisons sous contrat professionnel mais évoluera la plupart du temps en réserve.

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