FCM vous propose deux « onze » distincts, celui-ci concerne les flops à proprement parler. À savoir des joueurs porteurs d’espoirs à leurs arrivées et symbole d’échecs quelques mois plus tard. Le second sera celui des joueurs dont on ne comprend toujours pas comment ils ont pu porter un maillot aussi prestigieux et sera publié demain.
Le 11 Flop
Avec cette équipe, vous vous maintenez à peine en National… Et pourtant tous ces joueurs sont arrivés auréolés d’une certaine aura à leur signature.
La Défense
Le cas de Stéphane Porato est un peu particulier… et caractéristique de la gestion des gardiens (et de ses commissions occultes) de Rolland Courbis. Il va chercher le second gardien de l’ASM pour en faire le no 2 de l’OM, avec dans un coin de la tête l’idée de l’installer dans les cages à moyen terme. Quitte à virer une légende comme Andreas Köpke.
Ça fonctionne un temps (même si ses bonnes perfs sont surestimés un peu partout) puis… ça part complétement en cacahuètes avec des insultes à l’arbitre, le public du Vél’ qui le prend pour cible et… un retour finalement à l’ASM ! «Tout le monde sait que Courbis était son agent» dira un peu plus tard Pierre Dubiton… Mais non pierrot, mais non.
Les performances de la ligne arrière à l’OM pourraient, elles, vous faire trembler un clou. De toute manière sur le terrain, tout le monde tremblait devant Cyril Rool. Deux transferts à l’OM, six matches au total. Mais ne vous inquiétez pas, tout est légal.
Ceux qui tremblaient lorsque Ronald Zubar avait la balle ce sont les supporters olympiens. Monté sur roller, celui qui était présenté comme le futur Gallas à sa signature aura toujours bénéficié de la confiance de ses entraîneurs pendant ses trois saisons et aura coûté très cher à l’OM. De son tir au but raté en finale de Coupe de France 2007(là, on est dur) à ses multiples boulettes et buts contre son camp. Citons pour le fun, le rhume intersidéral que lui met Arshavin au Vélodrome en 2008 en Europa League (sans ça, on serait sans doute passé) ou sa passe décisive pour Michel Bastos au Vélodrome, la saison suivante. Le titre nous échappe à trois points près cette année là… Comme quoi même Gerets et Diouf faisaient des erreurs.
Pour l’accompagner, le ex-futur Laurent Blanc : Philippe Christanval. Arrivé tout droit de Barcelone avec cette réputation de joueur classieux, il aura eu le temps de visiter les calanques et de faire bosser les docteurs, pour le reste… 17 matches en deux saisons, une légende du tennis-ballon.
Enfin, pour compléter cette défense, un membre de « la meilleure équipe depuis dix ans » selon Bouchet. Un symbole, un champion du monde : Bixente Lizarazu. Le basque venu se finir sur la Canebière sera coupable de multiples prestations désastreuses couronnée par une passe en retrait décisive pour une défaite face au PSG à domicile. Bizarrement, on en parle beaucoup moins que de la passe ratée de Nakata…
Le Milieu
Alou Diarra, la fameuse sentinelle tant réclamée par Didier Deschamps arrive enfin au mercato estival 2011. Tout le monde est alors persuadé qu’il est l’élément manquant à cette équipe. Finalement, c’est plutôt sa présence sur le terrain qui est venu à nous manquer durant ces dix mois.
L’invisibilité est un talent que l’ex capitaine de l’équipe de France partage avec notre pépite de l’année dernière : Lucas Silva. Homologué « crack » par la communauté des experts de Football Manager, il nous a honoré de ses passes en retrait et de son impact physique de moucheron durant 33 matches. Tellement mauvais qu’il a réussi à être une raison poussant au licenciement de son coach. Fort.
Les ailes brésiliennes
Ces vingts années de Louis-Dreyfus n’auront pas été avares en concept foireux. Au tournant des années 2000, c’est le duo brésilien qui est en vogue chez les clubs de Ligue 1, la faute aux sans papiers Alex et Aloisio de Sainté.
Sous la houlette d’un agent(F.Henouda) au dessus de tout soupçon, Éric Di Méco et Marcel Dib (« comme quoi tout le monde.. » bis) nous ramène une doublette brésilienne censée tout casser. Malgré le fait qu’il se fasse bouger durant tout le match, le premier des deux, Adriano, conclut son match inaugural olympien par un but d’anthologie. Il claquera deux autres buts mais sera constamment bougé sur tous les terrains de France et ratera à peu près tout.
Marcelinho, nous y aura fait croire un peu plus longtemps. Sa qualité de frappe sur Coup Franc rendant l’illusion plus réelle. Finalement, l’arnaque ne durera pas et son jeu ultra-stéréotypé aura raison de lui. Il finit par s’en aller quelques mois après son compère d’attaque et son compatriote entraîneur. A noter que les trois ne furent pas aidés par le contexte désastreux à l’époque.
La preuve, c’est que tous mèneront des carrières tout à fait honorables par la suite.
L’attaque
Si l’on devait la résumer en deux mots : internationalement nulle.
Honneur au premier arrivé, Dmitri « kalinka » Sytchev. Arrivé au mercato hivernal 2002/03, il est annoncé comme un petit prodige qui va illuminer le Vélodrome. Le problème, c’est qu’une fois le période d’adaptation terminée, il ne marque toujours pas ou si peu. 7 petits buts en 44 matches.
Pour l’accompagner, une référence en matière de flop : Christian Giménez. Le David Trezeguet de Suisse, le buteur italo-argentin qui… n’aura claqué que deux buts et sera resté dans les annales grâce à sa célébration complétement foiré sur le second.
Retrouvez demain sur FCM, le onze des joueurs dont on ne comprend toujours pas ce qu’ils ont pu faire à l’OM.