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Jeu direct et coaching frileux

Par La Redaction FCM - Mis à jour le - Publié le
Footballclubdemarseille TV

L’OM a encore rendu une pâle copie lors de son match nul à Bordeaux. Michel est cependant satisfait du jeu produit par son équipe, il s’est exprimé après la rencontre de dimanche: «Le résultat est moins bon que le jeu qui a été produit. Nous avons résolu un grand nombre de difficultés, mais Marseille mérite d’être beaucoup plus haut dans le classement. L’équipe est en tout cas beaucoup plus stable.» Difficile d’être d’accord avec le coach espagnol si l’on se penche sur la façon dont évolue l’OM cette saison…

 

 

Le jeu offensif et léché c’est pour quand ?

 

Michel élude toujours la question de savoir si son équipe progresse collectivement en évoquant le changement de joueurs (Isla, N’Koudou…), force est de constater que l’attaque de l’OM dépend uniquement de ses individualités. Mis à part Barrada, les joueurs offensifs combinent peu, chacun tente de faire la différence dans son coin. Michel n’a pas réussi à mettre en place une animation. Les latéraux sont timides et ne montent que rarement, Diarra tente de percer le premier rideau défensif mais manque ensuite de solutions à cause du manque de mouvement. Les défenseurs ont la fâcheuse habitude s’allonger pour tenter de trouver Michy ou un des ailiers. Les combinaisons, le jeu court, les échanges en triangles sont bien trop sporadiques. Si l’OM tente d’avoir la maitrise du ballon et d’aller vers l’avant, le jeu est brouillon et souvent limité techniquement.

 

 

Michel ne prend aucun risque

 

Michel a beau s’agacer sur le bord du terrain ou en conférence de presse du manque de précision de ses joueurs, son influence sur le jeu de l’équipe n’est pas flagrante. Son coaching donne un message négatif. Face à Bordeaux, après avoir fait du poste pour poste en remplaçant Sarr par Ocampos, le coach espagnol a sorti deux milieux offensifs (Barrada et Cabella) pour faire entrer un milieu défensif (Silva) et un défenseur (Sparagna). Si son effectif est limité offensivement, cela ne peut être suffisant pour justifier des changement aussi défensifs. Face à une équipe bordelaise mal en point, Michel se contente du match nul, le troisième de suite en L1. Beaucoup ont reproché à Bielsa son excès d’audace, l’on peut reprocher à Michel sa frilosité. L’OM stagne et se retrouve 10e avec  7 points de retard sur Monaco et un PSG qui a plus du double de points. Les résultats sont décevants, mais le niveau de jeu aussi…

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