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ITW FCM – Pdt d’AREMA : « Une exploitation partagée entre AREMA et l’OM, je pense que c’est ça la solution… »

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le

 

 

En marge de la présentation du livre « La Stade, passionnément (1937 -2017) », Bruno Botella, président d’AREMA nous a accordé quelques minutes pour répondre à nos questions sur les négociations avec l’Olympique de Marseille concernant l’exploitation du Stade Vélodrome. Il y a quelques semaines, il nous confiait que l’OM avait plutôt la volonté de récupérer « l’intégralité de l’exploitation commerciale« . Aujourd’hui, il nous a plus parlé « d’exploitation partagée« …

 

 

 

A lire aussi :  LE PRÉSIDENT D’AREMA NOUS EN DIT PLUS SUR LES NÉGOCIATIONS AVEC L’OM

 

 

 

Je ne pense pas qu’il soit dans l’idée de qui que ce soit de ne faire plus que du foot au Vélodrome

 

 

 

Dans la présentation à la presse du livre, vous avez insisté sur le côté polyvalent du Stade, qui n’a pas seulement accueilli du foot au cours de sa longue histoire. Est-ce que cet aspect du Vélodrome pourrait disparaître si l’OM en récupérait l’exploitation intégrale ?

 

 

 

Bruno Botella : « On a aussi beaucoup parlé football aussi dans la présentation du livre. Les auteurs en ont beaucoup parlé. Mais c’est vrai qu’on fait plein de choses dans le Stade et qu’il y a toujours eu plein de choses dans le Stade.

 

C’est certainement l’une des enceintes au monde où se sont déroulés le plus grand nombre d’événements de toutes natures. C’est aussi l’identité de ce stade. C’est ce qu’attendent les marseillais.

 

Après pour revenir à votre question sur l’exploitation partagée avec le club, je ne pense pas qu’il soit dans l’idée de qui que ce soit de ne faire plus que du foot. On a garanti sur une longue durée des recettes d’exploitations très conséquentes à la ville. On honore ces versements depuis le lancement de l’exploitation du Stade. Pour arriver à équilibrer nos comptes, quelque soit l’exploitant, il faut accueillir du foot, bien évidemment, mais aussi faire plein de choses au quotidien. Parce que sinon ça ne marche pas.

 

L’idée c’est plus un modèle intégré, comme à Lyon par exemple, d’une exploitation partagée entre le club et son exploitant. Je pense que c’est ça la solution. »

 

 

 

 

Lors de notre dernier entretien, vous m’aviez dit que l’OM souhaitait plutôt une exploitation totale du Stade…

 

 

 

Bruno Botella : « Tout d’abord, je ne peux pas parler à la place de l’OM. Ensuite, je ne pense pas que l’OM ait expliqué à qui que ce soit qu’il ne voulait faire que du foot dans le Stade.

 

Ce qu’il dit c’est que le modèle actuel qui fait de l’OM un locataire ne lui convient pas. On l’entend. Il se trouve qu’on a monté une société d’exploitation qui, aujourd’hui, donne satisfaction aux supporters, à tous les spectateurs, à la ville, aux gens qui ont monté AREMA

 

Je fais partie de ces gens mais il n’y a pas que moi, vous avez aussi les groupes Bouygues, la Caisse des dépots, la CEPAC… Tous ces gens-là ont beaucoup investi dans ce stade ainsi que les collectivités, la ville, ils ont investi dans un modèle d’exploitation multi-événements. Ce qu’il faut, c’est arriver à conjuguer le souhait de l’OM d’être plus présent au quotidien dans l’exploitation du stade et le souhait de tous les autres parties prenantes qui tiennent à une exploitation multi-événementiel. Ça ne me parait pas incompatible. »

 

 

 

A lire aussi : Le dossier complet sur le Vélodrome

 

 

C’est quoi la solution alors d’après vous ?

 

 

 

Bruno Botella : « La solution c’est, ce qui est prévu dans le contrat, à savoir une exploitation commune du stade. Ça, ça marche. C’est l’un des axes que l’on est en train d’étudier avec l’Olympique de Marseille. Il y a plein de choses qui sont sur le table, ça, c’est l’une des possibilités. »

 

 

 

 

 

 

Elles avancent bien ces négociations ?

 

 

 

Bruno Botella : « Oui, elles avancent. »

 

 

 

 

On a l’impression que l’OM est un peu dur dans la négociation, qu’il cherche un peu à vous forcer la main…

 

 

 

Bruno Botella : « Non, je ne sais pas… C’est peut-être un sentiment…

 

Moi, je tire toute la machine derrière moi, je ne suis pas tout seul à décider. Il y a beaucoup d’acteurs, beaucoup de partenaires, tout ça, c’est compliqué.

 

Il y a un montage en place qu’on a mis quelques années à écrire, il faut adapter ce montage tout en donnant les garanties que réclament la ville. Parce que ce que souhaite la ville, c’est que dans la mesure du possible, on s’entende avec le club mais il faut que les garanties que l’on a donné à la ville sur 35 ans soient maintenues dans la nouvelle configuration, c’est ça l’enjeu. »

 

 

 

Vous aviez parlé à RMC d’une possibilité d’arriver à un accord avant la fin de saison, on reste dans les clous ?

 

 

Bruno Botella : « Oui, on est toujours dans les clous. »

 

 

À voir aussi : le président de l’OM s’exprime sur le l’Exploitation du Vélodrome

 

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