Comme nous vous l’expliquions la semaine dernière, Gaël Andonian était absent de la préparation à cause d’une lésion au mollet contractée début juin. Sa blessure presque derrière lui, il a retrouvé la Commanderie hier. Pour nous, il fait le point sur son état physique, sa carrière internationale et ses attentes pour cette saison. Entretien.
Votre blessure avance bien, vous avez repris l’entraînement individuel ce matin même*, c’est bien ça ?
Gaël Andonian : « J’ai retouché le ballon ce matin avec le préparateur physique. L’entraînement collectif, ça devrait se faire vers la fin de cette semaine, début de semaine prochaine. Il y a eu une petite complication mais là, c’est sur la fin. »
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*Entretien réalisé mardi 02 Août
Malheureusement avec cette blessure, vous avez été rapidement écarté de la préparation mais avant ça comment aviez vous senti le groupe ?
Gaël Andonian : « C’est compliqué de sentir le groupe parce que oui, comme vous l’avez dit, j’étais un peu en dehors à cause de cette blessure. Mais après pour ce qui est de l’ambiance de groupe, franchement, ça vit bien. Y’a pas de problèmes là dessus.
Il y a un fort mélange entre le nombre d’arrivées, le nombre de départs donc tout le monde apprend à se connaître. Pour l’instant au niveau de la vie de groupe, ça se passe super bien. »
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On avait déjà évoqué avec vous votre profil technique lors d’une interview précédente (voir ci-dessus), on aimerait beaucoup vous entendre sur votre expérience internationale. Que vous a t-elle apporté ?
Gaël Andonian : « C’est super ! Parce que déjà je joue titulaire donc à chaque fois que je suis appelé j’ai la chance de faire des matches de 90 minutes. Puis en plus contre des grosses équipes. On a joué l’équipe de France, le Portugal, le Danemark, la Serbie, l’Albanie… Donc pas mal d’équipes qui ont fait l’Euro. J’ai chargé Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Antoine Griezmann, Niklas Bendtner… C’est sûr qu’à ce niveau là, c’est du lourd.
Ça m’apporte beaucoup d’expérience, ça me fait progresser. C’est une fierté énorme de jouer pour le pays ! C’est que du positif. »
Vous avez senti que votre statut avait changé après ses premières sélections ?
Gaël Andonian : « Non pas tellement parce que malheureusement ce qui se passe en sélection, ça reste dans ce cadre. Après pour changer de statut, il faut montrer en club. Je pense que ce sont deux choses bien distinctes.
Même si le fait d’avoir fait de bons matches avec la sélection, ça montre quand même que j’ai le niveau pour pouvoir prétendre à quelque chose. »
Vous avez prouvé au niveau international…
Gaël Andonian (il coupe) : « Prouvé, prouvé… J’ai encore rien prouvé du tout. J’ai montré que sur des matches ponctuellement, j’étais capable de répondre présent contre des grandes équipes. Ceux qui ont prouvé, ce sont les joueurs qui ont déjà derrière eux de longues carrières et qui ont prouvé à répétition. Moi aujourd’hui, je n’ai pas encore prouvé. J’ai juste montré sur neuf matches au niveau international ce que je savais faire. »
Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la saison à venir ?
Gaël Andonian : « Cette année, ce qui serait bien pour moi ce serait d’arriver à enchainer les matches régulièrement en plus de la sélection arménienne. Arriver à grappiller un maximum de temps de jeu pour montrer ce que je sais faire, pour progresser. C’est vraiment ce dont j’ai envie. »
De le faire à l’OM ?
Gaël Andonian : « A l’OM ou… Non mais bien sûr à l’OM, ce serait le top ! »
Propos recueillis par Mourad Aerts
