Le 31 mai dernier, l’OM s’était vu notifier par la DNCG un sursis et devait fournir des éléments complémentaires. Le gendarme financier de la Ligue 1 a finalement accordé un nouveau délai supplémentaire au club marseillais
Après avoir auditionné l’OM, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) avait décidé d’un « sursis à statuer dans l’attente d’éléments complémentaires demandés ». La décision finale était attendue ce jeudi. Il faudra finalement encore attendre quelques jours
La DNCG et l’OM ont beaucoup échangé ces derniers jours, mais il n’y a pas encore de décision immédiate de l’instance, indique le site RMC Sport ce jeudi soir. Les dirigeants du club marseillais s’accordent un délai supplémentaire pour fournir des pièces comptables qui devraient permettre à l’OM d’échapper à des mesures contraignantes tel que l’encadrement de la masse salariale, précise ainsi le média.
L’optimisme est de mise d’autant que Franck McCourt aurait déjà fourni des garanties financière. La décision finale pour ainsi intervenir le 14 juin date à laquelle la DNCG doit se réunir de nouveau pour statuer sur d’autres clubs.
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Jour décisif pour la suite du mercato et donc pour la saison prochaine avec la décision de la DNCG.
On espère que tout va bien se passer pour que Pablo Longoria et ses équipes puissent renforcer l’OM, saison 2022/2023. pic.twitter.com/2pCmYPGvRF
— 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐳𝐨 𝐓𝐨𝐦𝐦𝐚𝐬𝐢 (@Vincent_1393) June 9, 2022
On se pose des questions sur la saison prochaine — Jean-Marc Mickeler
Lors d’un entretien accordé à L’Équipe en février dernier, le président de la DNCG Jean-Marc Mickeler avait livré un bilan de mi-saison. Même si ce dernier voulait se montrer rassurant concernant de possible dépôt de bilan, les pertes restent énormes. Selon le quotidien sportif, plusieurs clubs étaient suivis de près : Bordeaux, Angers, l’ASSE et l’OM.
« Par rapport aux budgets présentés par les clubs, il resterait 378 millions d’euros sur le seul mois de juin. Les clubs n’y parviendront pas, mais ils ne vont pas faire zéro non plus. On va probablement atterrir, en fin de saison, dans la fourchette basse des estimations que nous avions faites en début de saison, autour de 600 millions d’euros de pertes nettes pour la L1 et la L2. Il faut remettre 500 millions d’euros dans le système, dont un tiers sous forme d’apport de fonds propres apportés par les actionnaires. Il y a donc forcément un risque. Nous suivons naturellement quelques clubs de façon plus rapprochée. Pour ces clubs, on se pose des questions sur la saison prochaine. Il y aura de vrais enjeux lors de nos discussions avec les actionnaires. » Jean-Marc Mickeler – Source: L’Equipe (04/02/2022)