Mickaël Pagis était un joueur à part, au port altier et à la technique élégante.
Ni vrai numéro 9 ni numéro 10 à l’ancienne, il régalait tout de même sur le terrain grâce à des gestes d’exceptions et des relations techniques fortes avec ses partenaires. Il revient aujourd’hui dans une interview pour So Foot sur ses années olympiennes.
« Avec Niang ? À vrai dire, on ne se parlait pas énormément, mais sur le terrain, c’était fort. On savait comment allait réagir l’un ou l’autre, on était très complémentaires. Ensuite, je connaissais aussi Wilson Oruma, un autre joueur offensif avec lequel j’avais une bonne affinité.
Et puis dans le vestiaire, il y avait Franck Ribéry. Un mec qui met l’ambiance, un déconneur. Sur le terrain en revanche, il est là pour montrer sa hargne, sa niaque. Ce sont des qualités que j’aimais. Dans les cadres, il y avait Cédric Carrasso avec lequel je parlais souvent. Dans les clubs, j’ai souvent eu des affinités avec les gardiens. Peut-être que j’arrivais plus que les autres à tisser une relation gardien-attaquant. Je faisais souvent des choses inattendues face au but, ça permettait aussi au gardien de connaître un style différent.
Djibril Cissé ? Au fond de moi, je me disais : « Mais pourquoi ne pas constituer un duo avec lui ? » Honnêtement, je pense qu’il y avait moyen d’avoir une belle complémentarité avec Djibril. Ça n’a pas été le cas, car l’entraîneur n’était pas ouvert pour tenter l’expérience. »
Source : So Foot