Tonini et l’hypothèse de la vente du club par FootballClubdeMarseille
400M€ au matin, 500 au midi et une nouvelle deadline pour le départ de Vincent Labrune pour vous accompagner vers le sommeil. La journée d’hier fut encore un épisode médiocre de la mauvaise sitcom estivale marseillaise. Où va s’arrêter le grand n’importe quoi de l’actualité de l’OM cet été ?
Tellement de désinformation depuis
cinq ans…
Lorsqu’on a demandé à Corinne des Dodgers si les rumeurs autour d’éventuels repreneurs pourraient relancer la campagne d’abonnement, elle fut très claire : « Les gens ne croient plus en rien, ils y croiront quand ils verront le fait accompli. On peut balancer autant de rumeurs que l’on veut… Les gens sont désabusés ! »
On ne saurait que difficilement être en désaccord avec elle. Quelle crédibilité accorder à des demis-rumeurs, à des bruits de couloirs, à des pistes auto-effaçables ?
Ce sentiment d’incrédulité de plus en plus épais chez les marseillais fleurit sur le terreau semé par cinq années de « off », de communication dirigée et de campagnes marketing mal digérées. Bref, de la manipulation qui ne disait pas son nom mais qui est devenu si crasse qu’elle ne peut plus se cacher.
La Vente suscite tellement d’espoirs qu’elle s’est naturellement transformée en terrain fertile aux détournements d’attention.
Personne ne croit plus personne. Les groupes de supporters seraient à la recherche de leur seul intérêt, les journalistes, manipulés par Labrune tout comme les comptes twitter d’un bon paquet de fans anonymes. Les repreneurs ? Au choix des opportunistes soucieux de récolter un peu de la sève médiatique de l’arbre mourant ou d’énième pantin du roi de la comm’. Lorsqu’une information sort, on ne se demande plus si elle est vrai mais à qui profite t-elle ?
La Vente suscite tellement d’espoirs qu’elle s’est naturellement transformée en terrain fertile aux détournements d’attention. Il fallait s’y attendre. Avec cette direction même cet enjeu vital est devenu une mascarade mal jouée.
On n’espère tout de même que le club est réellement à vendre parce que pendant ce temps, l’essentiel est envoyé paître.
Une équipe dangereusement faible au commandement incertain
Faites de « pas de fric » et de flop, l’équipe actuelle fait frémir les supporters lorsqu’ils ne sont pas occupés à lire le portrait du financier du jour présenté comme le sauveur.
Que l’on relègue au quatrième plan l’équipe amenée à porter les couleurs olympiennes pendant un an n’est pas qu’une insulte au jeu, c’est aussi un énorme risque !
L’OM avait retrouvé le plaisir de jouer au foot, de gagner et même de perdre un match il y a deux ans. Il donne aujourd’hui l’impression de ne même plus savoir quelle est son activité principale.
Qu’il n’y ait pas d’argent, pourquoi pas ? Que l’on soit dans une période de transition, pourquoi pas ? Mais que l’on relègue au quatrième plan l’équipe amenée à porter les couleurs olympiennes pendant un an n’est pas qu’une insulte au jeu, c’est aussi un énorme risque !
Il y a un minimum de 40 matches à jouer cette saison. 40 matches qui représenteront aux yeux de la France entière, nos couleurs, nos valeurs et notre âme. Alors par respect pour l’institution que l’on se remette à parler de ce qui nous rassemble, que l’on remette le jeu au centre de l’actu.
Si Franck Passi doit rester, qu’il soit confirmé par sa direction ! Si l’on veut se maintenir, commençons à construire un équipe constituée de onze pros prêts à assumer immédiatement. En parlant d’assumer si le président ne veut pas partir, qu’il assume et reprenne la lumière qu’il aime tant. Quitte à se brûler..
Il y a une saison à préparer et l’OM a besoin de savoir où il va à court terme.