Réussir à 100% un mercato est pratiquement chose impossible, il y a toujours du déchet, c’est normal. Alors deux…
Si hier, nous mettions en valeur les deux réussites déjà avérées du dernier marché (Amavi et Gustavo), nous allons aujourd’hui revenir sur deux flops de plus en plus embarrassants arrivés à Massilia il y a moins d’un an…
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Joueurs sur la fin…
Il n’y avait pas grand monde pour réellement contester le bien-fondé de l’arrivée de Patrice Évra, le 25 Janvier dernier, celle de Grégory Sertic, six jours plus tard, avait par contre fait froncer beaucoup plus de sourcils. Neuf mois plus tard, le docteur est formel les transactions ont accouché de deux beaux gros flops.
L’impact sur le terrain de l’ancien capitaine de Manchester United aura été inverse au buzz constant provoqué par ses légendaires vidéos Instagram et ses sorties en conférence de presse ou en zone mixte.
Autre ancien capitaine (surtout présumé sur sa dernière année), celui des Girondins, Grégory Sertic a jusqu’ici confirmé toutes les craintes que charriaient son nom lors des premières rumeurs fin Janvier. Souvent absent à cause de petites blessures ou gènes, il n’a pris part qu’à 17 rencontres depuis son arrivée. Aux dernières nouvelles, il était parti se faire nettoyer le genou avant le clasico dimanche dernier.
Les deux joueurs ont d’ailleurs en commun ce manque de continuité au niveau de la présence dans le groupe, ratant fréquemment des matches pour cause de vraies blessures ou de petits soucis de santé. Aucun apport voire pire un poids financier pour un rendement d’intermittent sur le terrain.
Des états de service qui tranchent avec certains principes édictés par Jacques-Henri Eyraud ou Rudi Garcia. Lorsque Jacques-Henri Eyraud affirme « qu’il n’y a pas de joueurs marketing à l’OM« (26 Juin 2017), on ne peut s’empêcher de penser à tonton Pat’. Lorsque Rudi Garcia parle en Janvier dernier de recruter « des joueurs d’avenirs pour l’Olympique de Marseille« , ou « des joueurs qui doivent devenir titulaires chez nous« , on s’interroge sur la pertinence du choix d’un Grégory Sertic plafonnant depuis plusieurs années à un niveau inférieur à l’OM.
Finalement, les cartes de visite d’Évra et Sertic leur ont ouvert les portes du nouveau projet. Deux erreurs, ça arrive. À l’avenir, il faudra juste approfondir l’état de forme réel des futures cibles de l’OM et ne peut pas simplement se fier à ce qu’ils sont censés être.