L’Olympique de Marseille se qualifie dans la douleur pour les 16e de finale de la coupe de France après une séance de tirs au but lors de laquelle Steve Mandanda aura réalisé trois parades déterminantes.
Pour ceux qui espéraient qu’un miracle se produise durant la trêve hivernale, la déception doit être grande. Car pour son premier match de l’année 2016, et en attendant de probables renforts au mercato, l’OM est reparti sur le même bases médiocres que lors de la première partie de saison avec toujours autant de déchet technique, et un jeu collectif offensif proche du néant. Certes Michel a du composer avec de nombreux absents, notamment Rémy Cabella et Georges-Kevin Nkoudou, mais face à une équipe du calibre de Caen, cela ne peut être en aucune cas une excuse.
Les hommes de l’entraineur espagnol ont ainsi eu beaucoup de mal face à cette équipe caennaise. Bien plus sereins techniquement et sûrs de leur jeu, les locaux ont ainsi dominé les débats même avant l’expulsion de Rekik en début de seconde période. Il aura ainsi fallu attendre le premier quart d’heure pour voir la première attaque olympienne conclue par une frappe d’Ocampos cadrée (15′). La suivante ne tardera pas, une magnifique reprise de volée de Lassana Diarra qui oblige Vercoutre à réaliser une double arrêt (19′).
Le match s’équilibre pendant quelques minutes, mais Caen reprend rapidement le dessus. Andy Delort d’une frappe puissante de 20 mètres oblige ainsi Mandanda à réaliser une parade (25′). Juste avant la pause, le capitaine olympien réalisera un deuxième arrêt décisif sur une frappe de Bessat (41′).
1 expulsion, 2 blessés: 3 bonnes excuses
Collectivement et techniquement, c’est bien Caen qui aura eu la maitrise lors de cette première période au cours de laquelle Marseille aura eu toujours autant de mal à produire du jeu. Dès l’entame de la seconde mi-temps, c’est sur une action individuelle que Michy se procure enfin une vraie opportunité de marquer, mais sa frappe est parfaitement déviée par le portier Caennais (51′).
Le match va alors basculer sur un tacle en retard de Rekik sur Ferret juste avant la surface de réparation olympienne alors que ce dernier filait au but. L’arbitre expulse logiquement le défenseur de l’OM. A dix contre onze, le début du cauchemar de Michel va alors commencer avec les sorties sur blessure de Benjamin Mendy (claquage à la cuisse) et de son remplaçant De Ceglie quelques secondes seulement après son entrée en jeu suite à un choc à la tête.
Caen enchaine les occasions et les frappes, mais l’OM ne craque pas. C’est même Ocampos qui rate une énorme balle de match juste avant la fin du temps réglementaire (87′). Contrôles, déviations, tirs… très actif sur le terrain, l’argentin aura presque tout raté lors de cette rencontre, notamment une dernière grosse occasion lors de la seconde période de la prolongation (110′) provocant ainsi le dépit de son coach.
La fin du calvaire de Michel et des supporters marseillais prendra fin après une série de tirs au but lors de laquelle le héro du match, Steve Mandanda, sortira trois arrêts déterminants qualifiant ainsi le club phocéen pour les 16e de finale de la coupe de France. Une qualification arraché dans la douleur, mais qui permet aux olympiens de rester en vie dans cette compétition.
