C’est l’histoire d’un simple supporter de l’OM ayant fait l’effort de reprendre ses études à 30 ans pour devenir journaliste. Une fois diplômé, il a trouvé un site assez intrépide pour l’engager et regarde désormais les matches du grand Olympique en tribune de presse. C’est ce récit qu’il va faire l’effort de vous conter plus bas après chaque match à domicile. Bienvenue dans les Coulisses du Vélodrome saison 2 !
Épisode 4 où l’on se fait crever la panse en observant l’étrange bas du Virage Nord et Thierry Laurey.
EMBOUTEILLAGES, TUNNEL BLOQUÉ… parfois il vaut mieux prendre le métro
Pour le match de Strasbourg, mon collègue Nicolas Filhol m’avait proposé de me récupérer sur la route pour aller au stade ensemble. Cela aurait dû réduire mon temps de trajet en théorie. En théorie seulement car il aurait déjà fallu ne pas se tromper de sortie à la fin du Jarret. Celle-là, elle est pour nous ok. Par contre les bouchons pour rattraper cette erreur nous auront coûté un bon quinze minutes. Il a ensuite fallu encore patienter au péage du tunnel derrière un usager peu doué avant de finalement se frayer un chemin au milieu de la circulation chaotique du Boulevard Michelet. Que du bonheur…
Heureusement le nouvel OM a compris comment apaiser les journalistes arrivés au stade en état de stress avancé. Depuis quelques semaines, le club met en effet les bouchées doubles au niveau du buffet. Très fréquemment les plats sont réapprovisionnés par la toujours très sympathique équipe en charge du service.
Horaire de merde, beaucoup de monde en retard
Le match avait lieu à 19h00, un mercredi. Du coup comme l’ami Thierry Audibert, un certain nombre de supporters est arrivé en retard pour le coup d’envoi. Le contraste est en effet saisissant entre deux clichés du Vélodrome pris à quelques minutes du coup d’envoi et une heure plus tard.
A 10 mn du match il manque du monde… #OMRCSA pic.twitter.com/UDeDqAxof2
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Finalement le Velodrome est bien rempli ! 47099 spectateurs dixit l’OM ! #OMRCSA pic.twitter.com/c8ABF2LqoB
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Puisque l’on parle des tribunes du Vélodrome, il faut parler de la drôle d’ambiance en bas du Virage Nord. Des tam-tams y ont en effet fait leur apparition à quelques encablures du noyau des Yankee qui chante derrière sa banderole. Autre événement bizarre, en début de seconde période, un mouvement de foule semble avoir poussé plusieurs dizaines de personnes à se diriger vers la sortie avant de retourner à leurs places. Malheureusement, je n’ai pas la raison, n’hésitez pas à nous la communiquer si vous en savez plus.
Le noyau dur des Yankee est là #OMRCSA pic.twitter.com/CXfguivcst
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Entre temps, Jordan Amavi avait pris le temps de me casser le moral en se faisant prendre de vitesse comme un vulgaire Tomas Hubocan par Kenny Lala… Enfin pas pour tout le monde, pour Nassim Tireche (Perform Group) le principal fautif se nomme Luiz Gustavo sur l’ouverture du score strasbourgeoise. S’ensuit une vive altercation où il parvient à nous tenir tête à coup d’arguments comme « Vous lui reprochez de ne pas être plus rapide que Lala en fait ? » Un peu, un peu… Heureusement le latéral gauche marseillais, bien aidé par Mr Letexier, mettra fin à tout débat sur la teneur de sa prestation en seconde période.
Heureusement Germain offrira un heureux dénouement sportif à la rencontre à la 92′. Un but vécu sur une télévision alors que nous attendions l’ascenseur qui devait nous faire descendre. Peu importe le flacon…
Thierry Laurey heureux de me compter parmi les anti-vidéos après une question…
Ce but tardif offre un souffle largement positif à la Fan Cam (voir plus haut). Dans le même ordre d’idée, le scénario de la partie permet aux conférences de presse d’après-match d’avoir de l’intérêt. Thierry Laurey, le premier à passer (toujours le coach adverse d’abord) se lance dans une longue tirade dont il a le secret, faisant de moi au passage un croisé anti-vidéo.
C’est Florent Germain (RMC) qui lui demande tout d’abord son avis sur le penalty. Devant sa réaction, j’enchaîne en lui demandant ce qu’il pense du carton rouge. Je termine enfin en lui demandant « La vidéo change t-elle finalement quelque chose ? »
Sa réponse ? « Elle sert à rien ! Je suis content d’avoir quelqu’un qui partage mon opinion sur ce coup-là ! »
Bon c’était pas tout à fait mon propos mais ce n’est pas très grave. Honest mistake Thierry. Rudi Garcia apparaîtra lui détendu et parlera même un peu tactique après que je lui ai demandé son avis sur l’animation du 4-3-3.
Au final l’horaire de merde nous arrange, nous journalistes, puisque l’on peut rentrer chez nous avant 23h00. Il reste à noter les joueurs mais je commence habituellement à le faire à 01h00 du matin. Bref, j’ai bien mangé, assisté à un beau spectacle, récupéré des réactions sympas… pas le pire match de la saison.
