Beaucoup de joueurs de foot ont une communication lisse. La langue de bois est souvent utilisée mais heureusement certains comme Mauricio Isla ont une expression plus libre. Le milieu ou défenseur de l’OM s’est confié ce dimanche au journal le Parisien, il évoque la méthode Bielsa, mais aussi la communication de Vincent Labrune et donne deux conseils mercato concernant ses compatriotes :
Isla : « Le président ne parle pas espagnol, il a dû mal comprendre… »
Le JDD a lancé Mauricio Isla sur une affirmation de Vincent Labrune, qui avait confié au média que le chilien ne voulait pas retravailler avec Bielsa : « Le président ne parle pas espagnol, il a dû mal comprendre… Je ne me suis jamais plaint de Bielsa. Au contraire, c’est le meilleur entraîneur que j’ai connu [quand Bielsa était sélectionneur du Chili de 2007 à 2010]. Grâce à lui, je suis devenu international à 20 ans et j’ai pu rejoindre l’Europe. »
Isla : « Bielsa, tu as envie de te rebeller mais dès que tu réalises tes progrès, tu commences à l’aimer »
L’international chilien a une vision intéressante du travail de Marcelo Bielsa, il raconte son arrivée à l’OM et les question du vestiaire : « J’ai vite réalisé qu’il n’avait pas fait l’unanimité. Les premiers jours, les joueurs m’ont posé mille questions. Ils voulaient savoir s’il avait procédé de la même façon au Chili. Là-bas aussi, son fonctionnement en a déconcerté plus d’un. Au début, tu as envie de te rebeller mais dès que tu réalises tes progrès, tu commences à l’aimer. »
Isla : « Bielsa avait un œil sur Aranguiz »
Concernant le mercato, Isla conseille deux de ses coéquipiers, Aranguiz et Vargas qui ont été évoqué à l’oM l’été dernier : « Bielsa avait un œil sur Aranguiz, mais il est parti à Leverkusen. Il aurait été fantastique. Aujourd’hui, je pourrais souffler le nom d’Eduardo Vargas [attaquant de Hoffenheim] mais si j’en crois la presse, l’OM le connaît déjà… »