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Arbitrage AJA – OM : la DTA donne ses conclusions !

Par La Redaction FCM - Mis à jour le - Publié le
L'arbitrage est remis en cause après OM-Monaco.

Trois jours après la rencontre entre l’AJ Auxerre et l’Olympique de Marseille (3-0), la Direction Technique de l’Arbitrage (DTA) a rendu son analyse des deux actions litigieuses du match, confirmant les choix de Jérémy Stinat.

La FFF a tenu à clarifier les polémiques nées de ce match. Elle confirme qu’aucun pénalty n’aurait dû être sifflé sur Quentin Merlin, et que le deuxième carton jaune de Derek Cornelius était justifié. Cette analyse s’inscrit dans le cadre du debriefing hebdomadaire de la Ligue 1, alors que l’OM a vivement contesté ces décisions.

A lire : OM : L’étonnante explication de Di Meco !

Un arbitrage validé par la DTA

 

Furieux après le match, Pablo Longoria avait publiquement critiqué l’arbitrage, parlant de décisions « scandaleuses » et « honteuses ». Dans un moment de colère, il a même ajouté : « Dites-le bien que Pablo Longoria le dit : c’est de la vraie corruption ! » Une déclaration qu’il a depuis affirmé regretter. La LFP l’a convoqué pour une audience disciplinaire ce mercredi, et il pourrait être lourdement sanctionné.

 

 

Aucun pénalty sur Quentin Merlin

 

Les dirigeants marseillais avaient mis en avant une possible faute sur Quentin Merlin, déséquilibré à l’entrée de la surface. Après analyse, la DTA a expliqué : « Les images montrent que le défenseur ne commet aucune faute par imprudence, même s’il ne touche pas le ballon. » Elle ajoute que « le contact du bras gauche du défenseur sur l’attaquant marseillais ne saurait justifier à lui seul une décision de pénalty » et que le mouvement du pied de Merlin est la cause du choc.

 

Cornelius : un carton jaune justifié

 

La seconde action contestée concernait le carton rouge de Derek Cornelius, exclu à la 63e minute pour une faute sur Hamed Traoré. Certains observateurs avaient remis en question cette décision, estimant que le défenseur avait d’abord joué le ballon.

Cependant, les arbitres VAR ont validé la sanction en ces termes : « Tu as mis deuxième avertissement et exclusion, on est d’accord ? Le numéro 13 touche bien le ballon mais percute ensuite son adversaire avec le genou dans le dos. » La DTA a confirmé cette analyse : « Même si le joueur marseillais n°13 joue d’abord le ballon, son geste est réalisé sans maîtrise, son genou gauche percutant directement le bas du dos de son adversaire, avec vitesse et intensité. » Ainsi, cette faute a été considérée comme « inconsidérée », justifiant l’avertissement.

Malgré les contestations de l’OM, la DTA a donc validé les choix arbitrales, rappelant ainsi les critères déterminants dans ce type de situations litigieuses.

 

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