Quelle misère ! Encore une fois, l’OM tenait un bon résultat à l’extérieur avant de s’écrouler dans les tout derniers instants du match.
Une situation qui n’est pas sans rappeler celle du grand Manchester United sous Alex Ferguson. Enfin, dans l’autre sens…
Il convient sans doute de rappeler ici aux plus jeunes ce qu’était le « Fergie Time » en référence à Alex Ferguson, coach et légende de Manchester United. Les Red Devils sous son commandement allaient souvent chercher des résultats dans les ultimes minutes de jeu.
Pas un hasard mais le fruit d’un pressing agressif mais courtois du manager écossais sur les arbitres (imité depuis par un certain JMA) mais aussi d’un certain type de management : « À la mi-temps, j’insistais pour ne pas paniquer, être patient et attendre. Dans ces 15 dernières minutes, vous pouvez faire ce que vous aimez. Je suis un homme de paris, parfois ça ne fonctionne pas, mais de nombreuses fois ça a marché » avait-il ainsi détaillé lors d’une interview en 2014 à la BT Sport.
Une certaine manière de mener ses hommes.
Le Passi Time, l’opposée
Lorsque l’on demande à notre coach actuel les raisons qui expliquent ces nouveaux points perdus dans les dernières minutes, voilà ce qu’il nous dit : « L’égalisation c’est un manque de maturité sur un fait de jeu. Il y a ce ballon qui monte et que l’on n’arrive pas à contrôler et à dégager. » Avant d’ajouter un peu de sel sur la plaie ouverte : « Ce qui est dommage c’est qu’on avait 11 points à la 92e minute et qu’on a lâché encore deux points. »
Un manque de maturité qui se répète encore et encore dans le même dernier quart d’heure de jeu. Si on s’en était sorti miraculeusement mais avec dix kilos en moins face à Nantes en fin de match, on avait déjà perdu trois points entre le 85ème et la 87ème à Rennes ainsi que trois autres à Nice entre la 78ème et la 88ème minute. Hier on aura tenu jusqu’à la 93ème avant de craquer…
Voilà donc ce qu’est le Passi Time, un manque de maîtrise dans les dernières longueurs de la bagarre… mais aussi dans les premières !
But encaissé dès la 3ème minute face à Nantes, à la 7ème minute face à Nice et même dès la première minute de jeu à Guingamp.
Il y a forcément un ressort psychologique mal travaillé par Passi…
Cette équipe est incapable de contrôler ses débuts et fins de match. Il y a forcément un ressort psychologique mal travaillé par celui qui envoie ses hommes sur le champ de bataille. Il y en avait un avec Ferguson, il y en a un autre avec Passi.
Alors certes, comparer l’effectif de ce tout petit OM avec celui du grand MU fait amèrement sourire mais le faire avec l’effectif de Galtier à Saint-Étienne ou celui de Gourcuff à Rennes, beaucoup moins. Des coachs qui réussisent pourtant à aller chercher des résultats dans le money time.