L’Olympique de Marseille s’incline trois buts à un à Amiens après avoir concédé précédemment trois matches nuls sur les trois dernières journées de championnat.
Retour sur les prestations individuelles avec Les Notes de FCM.
LES JOUEURS
S.Mandanda : 5/10
Match ultra frustrant pour lui…
Et pourtant, il sort bien le ballon d’Aleesami en début de match mais… ce n’est pas suffisant. Sans Goal Line Technology, le but aurait sans doute été refusé tant le capitaine marseillais donnait l’impression d’avoir fait le boulot. Ensuite ? Il doit s’incliner sur penalty juste avant la mi-temps, sort un arrêt décisif devant Mendoza (56′) et se fait crucifier en fin de match en contre (90+1′). Pas grand chose à lui reprocher, pas en réussite malgré ses efforts.
B. Sarr : 3/10
Son match est un naufrage…
S’il avait plutôt bien débuté le match avec de l’envie et de l’allant offensif, matérialisé par une bonne frappe cadrée à la 18′, il est petit à petit sorti de son match. Il commet tout d’abord une faute superflue amenant le coup franc entraînant le penalty amiénois (38′) puis enchaîne derrière les mauvais choix et les marquages lestes. Deux actions symbolisent le reste de son match : une passe en retrait dans l’axe pour personne si ce n’est un amiénois partant au but (43′) puis une reprise de la tête totalement foiré alors qu’il était seul à quelques mètres des cages adverses (75′). Inconsistant malgré un nombre de ballons touchés impressionnant (103).
L.Perrin : 3,5/10
Son plus mauvais match jusqu’ici…
Embêté par la puissance physique de Guirassy et la vitesse de Mendoza, le minot a parfois été en difficulté. Il a aussi un peu paniqué sur plusieurs relances dangereuses (47′, 75′) mais n’est au final pas impliqué sur les actions décisives dans le mauvais sens. Encore une fois pas le plus à montrer du doigt sur ce match…
D.Caleta-Car : 2,5/10
Incroyablement naïf et toujours aussi peu autoritaire…
Le croate est impliqué dans l’action décisive du match : le ridicule ceinturage provoquant le penalty du 2-1. Certes la sanction est ultra sévère mais il aurait pu mieux jouer le coup en ne laissant même pas l’ombre d’un doute à l’arbitre, placé à quelques mètres. Il s’est fait piéger comme un bleu par Guirassy. C’est le problème de Caleta-Car, il ne dégage jamais une impression de sérénité, de patron… S’il n’a pas été trop pris à défaut le reste de la partie (7 duels aériens remportés) et qu’il a même trouvé quelques bonnes passes, tout cela est largement éclipsé par l’impact d’une toute petite erreur évitable…
H.Sakai : 6,5/10
Le meilleur match de Sakai de la saison !
On a enfin retrouvé du très bon Sakai. Défensivement, le japonais a brillé par ses interventions maîtrisées dans la surface de réparation (et notamment deux sauvetages en dernier défenseur à la 33′ et à la 50′). Offensivement, il a été très actif et propre techniquement. Il a multiplié les allers/retours à droite et n’est pas étranger au meilleur second acte de Radonjic. Enfin, il a délivré deux bons centres (54′ et 71′) qui auraient mérité meilleur sort. À gauche, il n’y a pas photo avec Amavi…
V.Rongier : 5/10
Loin d’être le plus mauvais…
Alors certes il est devancé par Aleesami sur le premier but picard mais l’ancien nantais a autrement été plutôt propre dans ce qu’il a fait. Il a beaucoup travaillé pour l’équipe, mis de l’engagement à la récupération (6 tacles réussis) et orienté plutôt correctement le jeu olympien (6 longs ballons réussis sur 10 tentés). Positionné en tant que numéro six, il a fait ce qu’il a pu à un poste pas forcément naturel pour lui.
M.Sanson : 3,5/10
Un anonyme sans impact au milieu…
Invariablement ses matches se répètent… Il y a ce moment où sur un bon contrôle, un bon centre, on pense qu’il va être important et peser sur le scénario de la rencontre puis… Plus rien. Une volée contrée par-ci (65′) puis une avalanche de contrôles ratés (5), de duels offensifs perdus (4) et pas grand chose de créé. 0 passe clé, 2 centres et 1 tir. Circulez, il n’y a rien à voir.
M.Lopez : 2,5/10
Désastreux et dangereux pour l’équipe…
S’il n’a pas pesé offensivement ou défensivement, le minot du Burel s’est aussi rendu dangereux… contre son équipe ! À deux reprises (57′ et 66′), il perd des ballons pouvant offrir deux contres ultra dangereux aux amiénois. Sur le premier but, il se fait aussi enrhumer par Kakuta (11′). Avec une seule passe clé à son actif, il n’a pas non plus été très utile à la création. N’oublions pas qu’il a également écopé d’un jaune stupide pour contestation (42′). Bref…
N.Radonjic : 4/10
Désastreux puis très bon…
En première période, Radonjic a fait du Radonjic. C’est à dire des chevauchées répétées en sortie de but, la touche de balle de trop systématique et le mauvais timing dans ses appels. Puis au retour des vestiaires, il est devenu beaucoup plus intéressant. Ses dribbles ont commencé à passer, il a lâché le ballon un peu plus tôt (notamment pour Sakai qui répétait les appels) et a même ajusté quelques bons centres. Il a finalement été le marseillais le plus dangereux du second acte. Sans doute ses 45 meilleures minutes sous le maillot marseillais. À répéter si possible… sans la première mi-temps !
V.Germain : 2,5/10
Pas en pointe mais quand même bien invisible…
38 ballons touchés, 0 tir, 0 passe clé, 0 dribble, 1 faute provoquée… Valère Germain a tout simplement été inutile comme aux heures les plus sombres de son long passage en pointe sous Garcia.
D.Benedetto : 5,5/10
Esseulé comme un neuf « OM Champions Project » mais décisif quand même…
Toujours aussi peu servi et aussi peu sollicité dans le jeu, l’argentin a décidé de prendre les choses en main et d’aller se marquer un but tout seul (23′). Une belle frappe pure au sein d’une forêt de jambes amiénoises. Autrement, il aura été assez précis avec le peu qu’il a eu à se mettre sous la dent. Un coup franc cadré à la 55′, une belle remise pour Sakai à la 81′ et c’est tout. Vite, une animation offensive autour de lui !
LE COACH
André Villas-Boas : 3,5/10
Elsner l’a surpassé !
Même avec sa ribambelle d’absents, l’OM a tout de même plus de matériel sous la main qu’Amiens. La victoire était donc tout à fait envisageable mais l’escouade d’AVB n’a jamais réussi à prendre durablement le meilleur sur son adversaire du soir.
Depuis le début de la suspension de Dimitri Payet, Dario Benedetto est très esseulé en pointe et toute l’animation toussote.