La cour d’appel d’Aix-en-Provence doit se prononcer ce mercredi sur les cas de Karim Aklil et Jean-Luc Barresi. Les deux agents ont vu leurs comptes saisis dans le cadre de l’enquête sur les transferts de Souleymane Diawara à l’OM et de Mamadou Niang à Fenerbahçe.
Aklil : « Je n’ai jamais volé de ma vie »
Karim Aklil, qui n’a obtenu sa de la licence d’agent FFF qu’en octobre 2009, se défend dans les colonnes de Libération : « J’étais associé avec quelqu’un possédant cette licence et cette personne n’était pas une simple couverture d’ailleurs, nous avons bossé dans la même structure jusqu’en 2014. Des dizaines, des centaines d’agents en France ont fonctionné et fonctionnent encore ainsi. Le fond de l’affaire, c’est qu’on veut me voir dans la main de Barresi, alors que nous n’avons que ces deux transferts en commun (Diawara et Niang), avec des contrats commerciaux en bonne et due forme. J’aimerais que mes droits soient respectés, je ne suis ni mis en examen, ni placé sous le statut de témoin assisté, et mon argent est pourtant bloqué depuis dix mois sur ordre d’un juge. Cela m’empêche de travailler, d’avoir de la trésorerie, de voyager pour mon métier, d’avoir un salaire, de payer ma salariée. Je n’ai jamais volé de ma vie, ne serait-ce qu’un chocolat, et ma réputation se retrouve salie par toute cette histoire, je suis emmené en garde à vue devant mes enfants comme un simple vendeur de drogues. Il y a quelqu’un qui nous veut du mal.»
Selon l’avocat de Jean-Luc Barresi, Me Bruno : «Les cibles de ce dossier sont les concurrents directs de M. Jean-Pierre Bernès, qui a une relation privilégiée avec les services de police et d’anciens collaborateurs de l’Elysée [époque Sarkozy, ndlr].»