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Victoire méritée de l’OM contre Nantes

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le

Match fou ce soir au Vélodrome, dans une chaude ambiance où les supporters ont pleinement joué leur rôle, ont poussé leurs joueurs au maximum de leurs possibilités du moment.

La victoire fût longue à se dessiner mais elle vint légitimement récompenser une équipe qui aura tout fait pour prendre les devants et y parvint alors qu’elle s’était retrouvée à 10, suite à l’expulsion de Gigot auteur d’une faute débouchant sur un pénalty égalisateur des nantais.

Ce n’est pas une grande victoire, mais elle est belle et prometteuse malgré les imperfections observées tout au long du match.

Deux changements dans la compo olympienne au départ. La rentrée de Pau Lopez dans les buts, la titularisation de la star chilienne Alexis Sanchez en pointe.

La première mi-temps s’est jouée de part et d’autre sur une telle intensité qu’elle est passée à toute vitesse.

Si les marseillais ont mis 4 minutes pour passer la ligne médiane, ils ont par la suite tenté de mettre la main sur la rencontre en se procurant des situations chaudes qui malheureusement ne furent pas transformées. C’est invariablement dans la dernière et l’avant-dernière passe que résidèrent les échecs, comme si l’inspiration nécessaire, le dernier tempo ne pouvait être assuré quand il n’y avait pas grand chose à faire pour trouver l’efficacité. C’est Mattéo Guendouzi, qui pourtant comme à son habitude fût l’un des plus actifs, qui foira le plus des dernières transmissions intéressantes, mais comment lui en vouloir.

Effectivement, par sa position avancée, mais aussi par l’effet de sa générosité, l’ex-joueur d’Arsenal se trouve désormais avec un peu plus de responsabilités que la saison dernière dans la conduite des offensives. Plus encore qu’un Gerson dont il est difficile de dire pourtant qu’il s’est montré en retrait.

Verretout aurait pu aussi de son côté permettre la transformation d’une possibilité mais il échoua aussi, mais comment le lui reprocher alors qu’il effectuait son premier match en tant que titulaire au Stade Vélodrome.

Mais celui qui marqua le plus les esprits fût Alexis Sanchez, lequel donna très nettement l’impression d’être au-dessus de ses partenaires, dans la dynamique de ses courses, la beauté de ses prises de balle et de ses contrôles, et son envie perpétuelle d’aller vers l’avant.

Les nantais ont semblé parfois sur le point de craquer mais ils furent aidés par les maladresses marseillaises. Ils eurent beaucoup de mal à mettre le nez dehors jusqu’à cette frappe à 10 mètres des buts heureusement passée au-dessus de Moses Simons à la 43e.

Paradoxalement, les olympiens se procurèrent moins de situations en 2e période mais c’est pourtant là qu’ils prirent les trois points espérés contre des nantais accrocheurs qui n’auront jamais renoncé, on s’y attendait.

Tudor avait effectué plusieurs changements avec les entrées d’Ünder, Payet, Suarès. Payet se montraient vite en jambes et désireux de bien faire et c’est sous son impulsion que vint le premier but, le ballon parvenant sur Clauss dont le premier était repoussé sur M’Bamba qui traînait par là et catapultait le ballon au fond des filets de Lafont.

La joie olympienne était de courte durée, les nantais égalisant sur pénalty, devant en plus repartir à 10. Mais il y avait un Dieu ce soir qui avait décidé de récompenser l’équipe qui avait déployé le plus d’énergie positive, Suarès récupérait un ballon et frappait, le tir était contré par Pallois et la balle allait dans la cage nantaise, le stade explosait.

Il y a encore beaucoup de choses à revoir car tout n’était pas parfait, mais s’il y en a qui doutaient de l’investissement des joueurs par rapport à un coach censé leur mener la vie dure, ceux-là ont sûrement constaté qu’il n’en était rien.

Difficile de ressortir quelqu’un. Peut-être Sanchez pour les promesses affichées en 1re mi-temps, Payet à un degré moindre qui prit le relais avec envie et classe, mais Guendouzi, Rongier, M’Bemba, Clauss, Tavarès, ont énormément travaillé. Il faut également mettre Pau Lopez en avant, auteur d’un arrêt décisif à un moment important du match.

Allez, on attend la suite avec impatience.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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