La crise du Covid-19 a fortement impacté les comptes des clubs Sud-Américains. Selon l’agent Olivier Gotteland, cette crise va inciter certaines de ces écuries à se séparer de nombreux éléments. De quoi faire de bonnes affaires pour l’OM ?
Les championnats Sud-Amércains sont arrêtés depuis le début de la pandémie de Covid 19. Cet arrêt va provoquer un impact non négligeable sur les finances des clubs locaux. De plus, ces derniers vivent avant tout des ventes joueurs, mais les clubs Européens, qui ont eux aussi été impacté par la crise, vont ralentir les investissements sur le marché des transferts.
Selon l’agent basé en Amérique du Sud Olivier Gotteland, les clubs n’auront pas d’autres choix que de libérer des joueurs pour rester dans les clous financièrement. Il y aura donc peut-être de bonnes affaires pour des écuries européennes comme l’OM !
« La valeur des joueurs va être revue à la baisse »
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« Tous les championnats sont sur le point de reprendre. Au Chili, la fin du championnat va se disputer fin août et ensuite, le nouveau tournoi devrait reprendre mi-septembre. En Uruguay, le championnat a repris la semaine dernière. Du côté de l’Argentine, rien n’est défini mais les joueurs sont pour la plupart retournés à l’entraînement hier. Il va y avoir tout comme en Europe un impact financier non négligeable. Beaucoup de joueurs vont se retrouver sans contrat. Il n’y aura pas de folies dans ce mercato, je pense qu’il va y avoir beaucoup de prêts. Les grosses écuries vont privilégier la solution interne, et faire monter des jeunes de l’équipe réserve en équipe première. Il faut comprendre que financièrement, la majorité des clubs sud-américain comptent sur les ventes pour vivre. Les transferts représentent leur plus grande manne financière »Olivier Gotteland – Source : FCM – 10/08.
« Cependant, la crise a fortement ralenti les ventes, mais aussi le prix des transferts. La valeur des joueurs va être revue à la baisse pour une simple et bonne raison : ils ne jouent plus depuis 3 à 5 mois. Il n’y a donc pas une vision immédiate sur le niveau physique et sur le niveau de jeu des joueurs sud-américain de la part des recruteurs européens. Et il ne faut pas oublier aussi qu’il est difficile de voyager en Amérique du Sud depuis la crise. Évidemment, il y a des joueurs qui font exception, ceux-la garde encore une valeur marchande quasi identique d’avant la crise. Je peux citer un exemples : Facundo Pellestri jeune joueur offensif de 18 ans de Peñarol, qui est cité ces derniers temps dans les rumeurs transferts à Lyon comme à Manchester City. Son club on demande au minimum 12 millions d’€. Il fût d’ailleurs l’homme du match lors de la reprise la semaine dernière. » Olivier Gotteland – Source : FCM – 10/08