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Aioli

OM – [OLYMPIENS] UNE SAISON TELLEMENT BIZARRE…

Par olympiens2 - Publié le - Mis à jour le

Hèèè ma fouaaa, quelle saison bizarre nous sommes en train de partager chers passionnés.
 
Nous attendions si peu, nous obtenons tellement. Sans savoir ce que nous donnera demain. Un groupe restreint qui s’efforce de tenir le rythme. Deux joueurs majeurs sur le flanc, Thauvin et à un degré moindre Benedetto. Deux valeurs sûres qui assurent, ce ne fût pas le cas la saison dernière, Mandanda et Payet. Et tous les autres qui approchent alternativement leur meilleur niveau, pas toujours tous ensemble, mais avec au sein du groupe une telle dynamique interne que personne ne parvient à le faire plier. Ils finissent toujours par l’emporter.
 
C’est pas beau. C’est incertain. C’est tendu. Mais ça passe.
 
Il y a les convictions de Villas-Boas auxquels chacun semble avoir adhéré. Récupérer le plus vite possible le ballon, faire du pressing par séquences, varier les attaques, ne jamais se désunir, être solidaire.
 
Le match d’hier donne le vertige. Un si mauvais deuxième contre un si bon dernier, et c’est le mauvais qui gagne. Oui, c’est exagéré, mais que se serait-il passé si Leya Iseka avait planté dès son occasion de la première minute ? J’imagine même pas l’état de tension dans lequel nous nous serions trouvés. La série de match sans défaite est incroyable, nous sommes plus que jamais la seule équipe à n’avoir pas encaissé de but en 2020, nous n’avons pas envie que ça s’arrête, beau jeu ou pas, car au fond de nous, même si nous voudrions voir une équipe en mode irrésistible rouleau compresseur qui accumule les buts, nous sommes prêts à comptabiliser les victoires, les cleanshits, et peu importe la qualité du jeu.
 
Cette équipe est donc une énigme. Elle ne se crée jamais beaucoup d’occasions mais elle ne cesse d’essayer de s’en procurer, elle va toujours de l’avant, bute, recule, et recommence. C’est en cela qu’elle se distingue de celle de Baup, il y a quelques années, laquelle jouait jusqu’à ce qu’elle marque puis s’arrêtait pour protéger son avance. L’actuelle a quelque chose de plus sympathique, elle essaie de jouer au football, elle est appliquée et généreuse. Elle vit sur un fil, toujours sous le risque de basculer, mais elle résiste et s’arrache.
 
La situation ce matin est incroyable. 8 points d’avance sur Rennes, 9 points sur Lille notre prochain adversaire en championnat. Et mercredi nous irons chercher la qualif en Coupe de France à Lyon, ce serait formidable de ne pas sortir de cette magnifique compétition.
 
Les observateurs parisiens peuvent raconter ce qu’ils veulent. Qu’on est le pire dauphin de l’histoire du championnat, que beaucoup d’équipes sont bien meilleures que nous, que notre réussite est insolente, que Mandanda et Payet sont miraculeux. On s’en fout complètement. Pire que ça, nous sommes les premiers du vrai championnat de France. Le leader du championnat comme chacun le sait, est un club hors-sol dont l’équipe a été constituée avec les fonds sans limite d’un état du Golfe qui ne saurait être considéré comme un club français.
 
Oui, c’est une saison bizarre, mais nous sommes curieux de connaître le résultat de la prochaine étape.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
@TBAudibert
 
Vous trouverez ci-dessous mon billet à chaud publié au coup de sifflet final, hier :
https://www.footballclubdemarseille.fr/olympiens/aioli/om-olympiens-laborieux.html/amp?__twitter_impression=true
 
 

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