Voilà vé, on glisse sans trop d’enthousiasme vers ce Qatar-OM.
Disons les choses comme elles sont : quand on qualifiait cette rencontre de Clasico, au temps de feu le PSG, avant que le petit pays richissime du golfe ne vienne squatter à prix d’or les murs de ce pauvre club, c’était un grand match très attendu… mais aujourd’hui…
Alors, beaucoup se disent que c’est la bonne année en raison des indisponibilités possibles chez les hommes de l’émir, et je vous le dis tout de suite… pas moi.
Déjà, nous ne sommes sûrs de rien au moment où j’écris sur les absences attendues dans ce club dont je déteste prononcer ou écrire le nom. D’autre part, si nous avons bien regardé le seul match que l’OM compte dans cette saison étrange qui ne fait que commencer… disons que si le brestois Charbonnier avait eu un peu peu plus de classe et de lucidité, nous n’aurions pas ramené de Bretagne ce résultat flatteur. On est vraiment pas passé loin de la correctionnelle, les amis. Or, diminués ou pas, les joueurs du club en bois qui nous portera la contradiction dimanche, seront autrement plus efficaces que les autres bourrins bretons qui courraient après la grosse prime que leur président leur avait promise s’ils nous avaient battus. Conos !
Et puis, de notre côté, quelles sont nos certitudes au regard de notre préparation ?
Celle de la volonté de l’équipe, oui. Elle a envie de vraiment faire quelque chose dans ce championnat, elle nous a fait sentir qu’elle ne voulait pas se montrer en-dessous de ses prestations de l’année dernière. Mais il faudra d’abord rester solide derrière, et mettre au fond le peu d’opportunités que nous nous créerons. C’est simple le foot.
Payet fera sa rentrée, c’est un plus par rapport à la prestation lamentable de Radonjic à Brest.
On peut attendre un retour d’Alvaro. Et je me demande si Villas-Boas ne tentera pas un coup tactique en 3-5-2 avec Balerdi-Alvaro-CaletaCar derrière, au milieu Amavi-Kamara-Rongier-Sanson-Sarr, et devant Thauvin-Payet. Peut-on compter sur Benedetto en ce moment ? Le coach portugais a la clé.
C’est tout pour le match.
Pas envie d’en dire plus. Bien sûr que j’adorerais qu’on gagne (ma parole, je fais un débrief en direct au champagne dans mon jacuzzi). Mais je m’attends à perdre, sans doute pas par un score aussi large que l’année dernière… que j’avais pronostiqué. La défaite à Lens de nos futurs adversaires de dimanche n’y change rien. Il faudra bien les niquer un jour, ces conos !
L’élection de Labrune à la LFP, on en parle ?
Nous vivons dans un monde où la dignité ne constitue plus une très grande valeur. Cette élection est une prime à la médiocrité, aux conciliabules nauséabonds. L’homme qui a été porté à la présidence du foot professionnel français a fait virer un jour l’un des plus grands présidents olympiens : Pape Diouf. Un homme d’une autre dimension. Un géant. Le premier président noir d’un club européen. Je n’irai pas jusqu’à dire que Pape est mort un seconde fois jeudi soir. Pape est éternel. On oubliera très vite Labrune. Ils verront vite à qui ils ont affaire. Quel cono !
Personnellement, je n’ai jamais jamais supporté les conos. Et je ne serai même jamais l’ami de leurs amis.
Stop the conos ! C’est un titre du Massilia Sound System qui fait tellement de bien à écouter de temps en temps. Je vous y invite, les amis.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
Suivez-moi sur Twitter : @TBAudibert
Afficher les commentaires
0