Voilà vé, il fallait gagner pour se rassurer, rester collé à la tête du championnat, c’est fait, mais on évitera de sauter au plafond ou faire les pieds au mur.
il n’y a en effet aucune gloire à prendre trois points face à de très faibles strasbourgeois.
On s’attendait à un départ en fanfare des strasbourgeois, une tentative énergique de nous laisser la tête dans le sac, nous empêcher de reprendre nos esprits, mais non.
Au contraire, nous avons vu un démarrage plutôt maîtrisé des olympiens.
Oh c’était pas grand chose. La balle circulait bien, avec une certaine qualité technique, mais les choses se gâtaient systématiquement à l’approche des trente derniers mètres. Comme d’habitude serait-on tenté d’ajouter.
Gueye et Balerdi se mettaient en évidence, Cuisance faisait un bon démarrage avant de disparaitre. C’était bien timide, puis imprécis, et surtout improductif. C’était la même chose côté strasbourgeois, il fallait juste surveiller les appels de Diallo entre nos deux centraux, Balerdi s’en chargeait (3e), et Mandanda vigilant n’hésitait jamais à délaisser ses cages pour anticiper et intervenir. La disposition en 4-4-2 avec Germain et Thauvin en pointe, avec Cuisance derrière eux, ne donnait rien de mieux que d’habitude.
Il fallait se décider à jouer plus haut pour créer plus de danger en deuxième mi-temps pour espérer prendre l’avantage, car les deux équipes se séparaient sur un score nul et vierge. Aucune occasion n’était à signaler des deux côtés.
À la reprise, Sanson remplaçait Gueye à notre grande surprise.
La 1re occasion du match intervenait à la 58e, elle était pour Strasbourg, avec une frappe enroulée du droit de Caci, le latéral gauche, un peu déviée, qui touchait le poteau gauche de Mandanda.
65e Thauvin sortait pour Payet. Et Cuisance pour Benedetto.
69e Diallo tentait un enchaînement avec frappe en pivôt, ça passait à côté mais c’était une 2e alerte.
72e Le but enfin pour l’OM. Payet qui s’était fait emporter en arrière par son gros cul sur un crochet, avait la possibilité de centrer de volée alors qu’il était toujours en position allongée, Benedetto prolongeait sur Sanson qui frappait de volée sous la barre. 0-1. Le buteur olympien ne manifestait guère sa joie, un signe pas facile à interpréter.
77e Strootman remplaçait Sanson blessé à la cheville.
80e Khaoui entrait à la place de Germain.
Le 0-1 tenait malgré un frisson avec Amavi qui semblait accrocher son vis-à-vis dans la surface, mais l’arbitre ne sifflait pas pénalty et c’était très bien jugé.
Nous ne pouvons même pas nous considérer ce soir comme en convalescence. Nous sommes toujours malades, incapables de nous créer des occasions contre une des équipes les plus faibles que nous ayons rencontrée.
Il y a maintenant une trêve internationale qu’il va falloir mettre à profit, mais qu’est-ce qu’on est mauvais dans la construction.
Amavi a été solide. Balerdi pas mal. Chacun a fait ce qu’il a pu mais c’est encore très insuffisant.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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