Hèèè ma fouaaa, c’est putain qué trop bon ces soirs de victoire dans des matchs accrochés avec un adversaire direct.
J’écris ce billet au retour d’une soirée qui s’est prolongée au fameux Bar des Madets avec l’ami René Malleville, que je n’avais pas vu depuis longtemps, et un supporter adorable venu spécialement de la bonne ville d’Arles pour découvrir les lieux.
On se disait avec René qu’il s’agissait de la plus grosse victoire à l’extérieur contre un concurrent, un supposé gros, depuis bien longtemps, et cela rajoute au plaisir.
C’est le genre de soir où quand tu es supporter marseillais, tu te sens en dehors du monde et en dehors du temps, limite, la guerre peut se déclarer entre les USA, la Russie et la Chine, tu t’en bats les couilles… limite.
Je l’écrivais d’entrée dans mon billet à chaud, je n’ai pas vu le match auquel je m’attendais et je m’en réjouis. J’avais le souvenir de nous être fait marcher dessus là-bas la saison dernière, notamment en première mi-temps. Ce ne fut pas le cas hier au soir.
Les équipes ont eu une mi-temps chacune. La première fût marseillaise, la seconde fût rennaise, mais il n’empêche que c’est au moment où les bretons de Julien Stéphan se sont relâchés après avoir essayé vainement de jouer leur va-tout, qu’ils se sont fait planter dans les dernières minutes du temps réglementaire. À la régulière, suite à un coup-franc consécutif à une faute sur Lopez qui aurait dû amener l’arbitre à donner le carton rouge à son auteur. Payet se chargeait de le tirer, au ras du poteau, Mendy se déployait de tout son long, magnifique plongeon qui le laissait trop court malgré tout pour intervenir, la balle frappait le poteau et revenait sur Strootman qui réussissait une magnifique volée. Ce but valait très cher. Il permettait de mettre l’adversaire breton du soir à huit points en attendant son match en retard.
S’il en est certains pour dire comme je l’ai vu sur Twitter, notamment sous la plume de Mohamed Bouhafsi, que l’OM a fait un hold up, je veux m’empresser de dire que je ne suis pas d’accord. La rencontre fût tendue, indécise, mais c’est l’OM qui a montré le plus de solidité et de mordant. Notre équipe a montré une plus grande envie, celle qui lui permit de faire la différence peu avant la fin du match, après avoir eu beaucoup de difficultés à s’exprimer en 2e mi-temps.
Ce qui fait plaisir dans cette victoire est qu’elle est collective. Tout le monde a fait le job. Aucun joueur ne se détache, les uns et les autres ayant apporté à parts égales leurs pierres à l’édifice.
Ajoutons à cela que ceux qui auront fait la moue à l’entrée de Lopez et Strootman, en remplacement de Benedetto et Rongier, en auront été pour leurs frais, tellement les deux auront joué un grand rôle dans le seul but de cette rencontre.
Tout le monde est à féliciter chez les joueurs, mais le coaching de Villas-Boas, et sa préparation du match doivent être particulièrement salués. Nous avons un grand entraîneur à la tête d’un staff particulier, nous en sommes tous conscients. L’homme et le professionnel méritent beaucoup de louanges tellement l’expression de cette équipe revancharde est remarquable.
Bref, après être rentré tardivement des Madets et avoir pissé de la bière et du Ballantines à n’en plus finir, je me suis couché comme tous les supporters marseillais avec la banane au milieu de cette nuit de pleine lune. Et je vais passer un excellent week-end, je vous souhaite le meilleur possible également chers lecteurs.
Allez l’OM, l’OM est grand…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
Vous trouverez avec le lien ci-dessous mon billet à chaud d’hier au soir.