Hèèè ma fouaaa, déjà que tié pas bon dans le jeu, si en plus tu t’encapes un arbitre en bois, hè normal, on approche du match contre Lyon.
Je suis parano ? C’est pas organisé de placer quelqu’un en service commandé pour nous emmerder ? Et vas-y que je te siffle des coup-francs improbables, et des cartons jaunes d’un autre monde. Résultat, Ocampos coupable de que dalle suspendu pour le match contre les lyonnais, alors qu’il tourne à une passe décisive pour Balotelli par match.
Parce qu’après, dans le jeu, on est toujours aussi poussifs, c’était le constat en première mi-temps.
Il n’y a pas eu de round d’observation. Ocampos deux fois et Gustavo se sont trouvés en position de marquer sur la première occasion de la première mi-temps. Et sur l’action suivante, ce sont les nantais qui manquaient de peu l’ouverture du score, ce que Mandanda bien inspiré réussissait à éviter.
Après, c’est la routine, papa. Un quart d’heure à fond avec du pressing, de l’enthousiasme… et puis tu relâches. Tu commences à avoir du retard sur les échanges nantais, tu laisses des trous, les nantais montrent leur envie de jouer, y mettent beaucoup de vitesse et de puissance. Et arrive ce qui doit arriver. Une perte de balle au milieu dans une zone où c’est interdit, et c’est mort, Mandanda se fait prendre de près.
Bravo aux supporters, les encouragements repartent après le coup de clim. Et l’OM va revenir, il reste du temps, ne pas s’affoler. D’ailleurs, Ocampos côté droit centre et trouve Balotelli qui égalise de la tête.
L’OM joue en 4-2-3-1 avec Germain qui occupe le côté droit, surtout au replacement. Les nantais sont bien organisés de leur côté en 5-4-1 et prêts à gicler très vite derrière un pressing incessant. De grosses difficultés bien habituelles de précision, de choix, de maladresse. Il y aura malgré tout une belle occasion pour Germain de la tête, avant la mi-temps, mais le gardien réalise un bel arrêt.
Pendant la pause, tu te dis que tes joueurs vont trouver des solutions, faire craquer le bloc nantais, mais c’est le contraire qui se produit, c’est eux qui se projettent et viennent marquer de près sur un corner, une action confuse, l’arbitre indiquant que sa montre a sonné, signifiant que le ballon a passé la ligne. La responsabilité de Mandanda semble engagée et celle d’un autre que je n’ai pas identifié.
Derrière, ce n’est pas que l’OM manque de bonne volonté. C’est surtout que l’équipe n’y arrive pas face à la solidarité nantaise qui ne se dément jamais, avec souvent deux à trois joueurs sur le porteur du ballon.
Balotelli, passé près du carton rouge en première mi-temps laisse sa place à Radonjic.
À la 74e, Gustavo frappe au-dessus aux vingt mètres. Deux minutes plus tard, Payet, mauvais ce soir, laisse sa place à Lopez.
Les minutes s’égrennent mais tu n’y arrives pas. Nantes a le morceau dans la bouche et ne lâche rien.
À la 82e, les Winners envoient des Eyraud et des Garcia démission. Puis cela va se transformer en « va te faire enculer Rudi Garcia ».
Les nantais, auteurs d’un match courageux, gardaient leur avantage.
Je titrais dans la semaine un de mes billets : Bientôt l’heure des comptes. C’est à partir de ce soir. C’est définitif cette fois. Il n’y aura pas de podium. Les Ultras envoyaient une banderole « Direction démission ». Chez les Winners, il me semblait entendre Rachid Zeroual, à moins que ce ne soit l’un des capos du groupe, envoyer du bois.
Ce soir, nous avons vu le football pourri pratiqué par l’OM durant toute la saison. Un football stéréotypé, sans puissance, lent, imprécis, sans variété. Il semble que personne n’ait travaillé à chercher des solutions.
Je rentre à la maison même pas dégoûté. J’ai vu le match que je m’attendais à voir. Il n’y a aucune surprise. C’est un naufrage. Un catastrophe industrielle. Il n’y a plus de Disney ou de je sais pas quoi qui compte. Eyraud doit dégager de ce club très vite, main dans la main avec Garcia. Ils ont planté un projet à 200 millions.
Vive le grand Roger Magnusson !
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