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Aioli

OM – [OLYMPIENS] N…. T. M… !

Par olympiens2 - Publié le - Mis à jour le

Voilà vé,
 
À l’exemple des belles choses que l’on s’achète parfois et qu’on laisse traîner sur la table du salon avant de les ranger, un beau livre par exemple, je ne me résous pas encore à mettre dans un tiroir ou sur une étagère l’exploit olympien de dimanche soir.
 
Examinons cela, encore une fois.
 
Quelques petites remarques en vrac traînées dans un coin de la tête, en attendant de trouver le temps de les inscrire ici.
 
Pour commencer, surprise, pour ceux qui ont revu le match, de constater que nous avons eu bien plus le sentiment du danger des attaquants qataris que ce que nous l’avons réellement vu. La plus grosse peur fut pour la première minute, avec l’arrêt impressionnant de Mandanda, qui intervint encore deux fois au pied un peu plus tard. Mais pris par nos émotions de supporter, sur un match que nous voulions tellement gagner, nous n’avons pas toujours su percevoir que nos adversaires ne parviendraient pas à nous faire le moindre mal.
 
Car, au lieu de véritablement penser à gagner ce match, de trouver des solutions dans le dispositif marseillais, créer du mouvement, des fausses pistes, les joueurs de Tuchel, Neymar en tête, pensaient surtout à démontrer leur prétendue virilité revancharde suite au gif dérisoire de Payet le soir de leur défaite en covid-cup.
 

Le manque de consistance intellectuelle du brésilien a sauté aux yeux de tous dimanche. Que dire de cette petite poussette à retardement sur Payet en première mi-temps ? Ridicule ! De la semelle sur Gueye en retombant sur lui, après avoir simulé une faute sur un tacle très correct. De sa façon de retomber lourdement sur Sakaï qui l’avait pris à la régulière ? Il y en eut une ou deux autres comme ça. Mais l’accusation de racisme en direction d’Alvaro, sans le moindre fondement, fût un exemple incroyable de putasserie comme on en aura jamais vue chez un supposé grand joueur de classe mondiale.
 
Pourtant, en finissant d’écrire mon billet d’après-match, avant d’enchaîner sur celui qui devait paraître hier matin, quelle ne fut pas ma sidération alors que j’avais mis pour une fois, je le jure, l’Équipe du Soir en fond, de constater que, supplantant tous les thèmes par lesquels il était possible d’articuler une analyse objective de la rencontre, ces messieurs présents autour de la table, incapables de dépasser leur affligeante déception de la défaite de leur équipe, ont placé au centre de leur émission… devinez quoi… l’insulte raciste inexistante d’Alvaro. Des journalistes honnêtes à défaut d’être objectifs auraient vraisemblablement glissé, avant de passer à autre chose, sur cette information qui réclamait confirmation, mais la chose fît l’objet d’un gros bandeau comme on en fait pour les attentats ou les enlèvements… comme c’est drôle au regard de l’inexistence connue ce matin de cette insulte. Neymar a dicté la ligne éditoriale d’une équipe de journalistes. Vive la France, ce pays de football. (Je sors Johan Micoud de cet océan de médiocrité).
 
Il y a peu, interrogé sur la fausse annonce de la mort de son père par les membres de cette noble assemblée, Stephane Tapie au micro de Radio Star, dans l’émission de René Malleville, et d’autres, affublait ces prétendus journalistes spécialisés de football d’une insulte puissante que je ne citerai pas ici. Je n’ai pas d’argument à lui opposer pour le faire changer d’avis.
 
L’accusation de Neymar a malheureusement dépassé les frontières du pays et voici que pointent désormais des menaces de mort à l’égard d’Alvaro. Pitoyable !
 
Philippe Sanfourche avait bien prévenu. Le blond, vieux beau sur le retour soulevait l’idée, avec une figure de faux-cul réjoui, que les joueurs parisiens montreraient leurs couilles… le fait est que les télespectateurs passionnés de foot n’ont rien vu de ce côté-là, les joueurs parisiens étaient en tutu, tapant dans les bagarres comme de vieux travelos énervés.
 
On a même vu la vidéo d’un Kool-Shen surexcité (un rail de coke ? Il paraît que ça énerve) en tribune exhortant Payet à le rejoindre pour en découdre… mort de rire.
 
Pendant ce temps, Nasser El Khelaïfi va faire face à des juges en Suisse et personne n’en parle. La morale est sauve.
 
On est fortement tenté de suggérer à tout ce petit monde d’écouter un peu plus le rap de leur supporter, et de leur crier : NTM, N…. T. M… !
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
@TBAudibert
 
 

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