Hèèè ma fouaaa, c’est parti et ce n’est pas près de s’arrêter.
L’Olympique de Marseille se retrouve aux portes d’une grave crise financière, sportive et pour ne rien arranger, de gouvernance.
Je n’envisage pas une seule seconde que Jacques-Henri Eyraud s’en sorte en virant Rudi Garcia. Il est bel et bien pris lui aussi.
Si je tape sur Jakenri quasiment tous les jours ce n’est pas de gaité de cœur.
Je préférerais de loin que la situation de l’OM soit bien meilleure, même si je devais continuer de nourrir des réserves vis-à-vis du président.
Il n’en demeure pas moins qu’il a accumulé les fautes, aussi bien dans la gestion du sportif dont il n’est pas opérationnellement en charge mais qu’il avait le devoir d’impulser, d’évaluer et de réévaluer pour y faire opérer des corrections, mais aussi dans ses rapports avec les supporters.
Les contre-performances de l’équipe le placent directement dans la nasse et sous la dépendance d’une réorientation du projet par le propriétaire.
McCourt va devoir constituer, s’il ne l’a pas déjà fait, une équipe de personnes compétentes pour porter les analyses les plus justes sur cette catastrophe industrielle.
De ce point de vue, il est inévitable que les carences du président soient pointées du doigt. Il ne peut porter dans la colonne crédit de son bilan que les fragiles parrainages liés avec quelques clubs amateurs. Sans oublier la gestion du Vélodrome reprise à Arema.
Si je qualifie les partenariats de fragiles,
c’est parce qu’ils ne donnent aucune garantie que des joueurs issus des clubs conventionnés viennent signer à l’OM si leurs qualités leur en donnaient la possibilité. Plutôt mince en face des seules pertes financières qu’il va falloir éponger.
Le plus fou là-dedans est qu’il ne semble même pas admettre la critique et la colère qui sont encore montées d’un cran dimanche soir après cette nouvelle défaite olympienne.
À ce titre, l’envoi d’une colonne de CRS vers les Winners après le coup de sifflet final, alors que ceux-ci étaient restés autour de leurs leaders, est une nouvelle faute. Elle illustre le caractère hautain et irrespectueux d’une direction qui, quoi qu’elle en dise, souhaite étouffer tout propos négatif qui pourrait être tenu à son encontre dans l’enceinte ou ailleurs.
Ce que nous allons voir dans les jours qui viennent sera le spectacle d’une direction aux abois.
Voilà qui nous rappellera le temps pas si lointain du billard de Labrune.
Avec une grande différence : l’orléanais savait qu’il ne resterait pas, qu’il devait juste tenir. Jakenri pensait sûrement que sa mission ne s’arrêterait pas en route avant un moment. Pour lui, c’est désormais « terminus, tout le monde descend ». Lui, et sans doute tous ceux qu’il a installés pour le seconder.
C’est aux supporters, au véritable peuple du Stade de faire maintenant connaître sa volonté, de la structurer, de l’exprimer, et de la faire triompher pour le bien du club.
J’appelle à mon niveau toutes les associations à s’entendre et à porter la voix du Marseille du football, du peuple bleu et blanc. Et que toutes les bonnes volontés demandeuses d’un changement complètent par des manifestations dans le monde virtuel, ce terrain sur lequel Jakenri voulait établir son contrôle.
On ne froisse pas Marseille impunément. Bientôt, Marseille va gronder.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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